> Quatrième de couverture <
Le coeur battant, Emma Lindahl cogne à la porte du manoir dressé sur une petite île au large de Stockholm. Experte en art, elle doit procéder à l’inventaire des biens de la famille Gussman, quatrième plus grande fortune de Suède. L’île et son manoir ont une réputation sulfureuse depuis que, neuf ans plus tôt, une adolescente a été découverte pendue à un arbre du domaine, tuée dans des conditions affreuses.
Son assassin n’a jamais été retrouvé.
Emma se rend vite compte que son travail va lui prendre des mois, seule dans ces immenses pièces où elle ne croise jamais personne, car les Gussman ont expressément refusé de la voir et lui imposent des horaires stricts. Bien qu’elle ne soit pas impressionnable, l’ambiance ici lui glace le sang.
C’est alors qu’une nouvelle jeune fille est découverte, morte, dans la mer gelée, et tout laisse penser qu’elle a été victime du même tueur…
- Spécificités -
* Editions originales : Calmann-Lévy, dans la collection Noir - « Format « Poche » : Le Livre de Poche
* Date de parution originale : 18/01/2023 - Format « Poche » : 31/01/2024
* Nombre de pages : 306 - 336
Je connaissais déjà la plume de l’autrice, Johana Gustawsson, car j’avais lu et dévoré sa trilogie mettant en scène les enquêtrices Emily Roy et Alexis Castells : « Block 46 », « Mör » et « Sång ». Alors détrompez-vous tout de suite, elle n’est pas suédoise mais bien française, née à Marseille et ayant pris le nom de son époux. Y habitant avec sa famille, elle connaît très bien le pays.
Ici, dans « L’île de Yule », on se retrouve à nouveau en Suède mais pour un one-shot. Le récit se déroule principalement sur une île privée au large de Stockholm, pour un huis-clos dans un manoir. J’ai apprécié retrouver l’ambiance nordique que j’aime tant, très spécifique aux auteurs et autrices venant du Nord.
C’est un roman choral à trois voix : celle d’Emma (experte en art), celle de Karl (policier en charge de l’enquête) et celle de Viktoria Wallin (domestique du manoir).
Le point négatif dans ma lecture est que je ne me suis pas attachée aux personnages et encore moins, à celui d’Emma que j’ai trouvé un peu trop dans le stéréotype ou caricatural. J’ai aussi eu l’impression de ne pas rentrer complètement dans l’histoire, étant spectatrice en surface et ne m’immergeant pas.
Par contre, j’ai aimé les différents rebondissements et l’atmosphère sur fond de croyances vikings.
Ce n’est finalement pas le bouquin que je préfère de cette autrice. Il ne m’a pas laissé de glace (haha, pour un thriller nordique) mais il me manquait quelque chose. A vous, maintenant, de vous forger votre propre opinion.
En lice pour le Prix des Lecteurs 2024 des Editions du Livre de Poche, dans la sélection du mois de mars.