> Quatrième de couverture <
Depuis plus de vingt ans, Abigaëlle vit recluse dans un couvent en Bourgogne.
Sa vie d’avant ? Elle l’a en grande partie oubliée. Elle est même incapable de se rappeler l’événement qui a fait basculer sa destinée et l’a poussée à se retirer du monde.
De loin, elle observe la vie parisienne de Gabriel, son grand frère dont la brillante carrière d’artiste et l’imaginaire rempli de poésie sont encensés par la critique.
Mais le jour où il rencontre la lumineuse Zoé et tombe sous son charme, Abigaëlle ne peut s’empêcher de trembler, car elle seule sait qui est vraiment son frère…
- Spécificités -
* Editions originales : Editions Charleston
* Date de parution originale : 05/03/2024 - Format « audio » : 13/03/2024
* Nombre de pages : 336
* Lu par Caroline Tillette & Renaud Bertin
* Durée du format audio : 07h45
Il est vrai que lorsqu’on regarde mes différentes lectures sur mon blog, elles sont très éclectiques. Mais, il faut aussi constater qu’elles sont souvent bien noires ou sanguinolentes. Participant au jury du Prix Audiolib 2024, j’ai appris en début d’année que le dernier livre de Marie Vareille, « La dernière allumette » faisait partie de la sélection…
J’ai eu la chance de la rencontrer lors de la Foire du Livre de Bruxelles de cette année et après un échange bien sympathique au sujet du Prix Audiolib (c’était d’ailleurs la première fois qu’elle dédisait un livre audio), elle avait su me « vendre » son livre.
Dès lors, même si je sortais un peu de ma zone de confort, j’y suis allée en toute objectivité. J’en ai profité pour faire une lecture immersive en écoutant et lisant de livre. Eh bien, au final, je devrais, plus souvent, sortir de ma zone de confort ! J’ai rarement été aussi remuée par une lecture. On y passe du sourire, aux doutes, en passant par la tristesse. Ce livre est un concentré d’émotions multiples.
Tant la plume que l’histoire m’ont captivé. L’écriture de Marie Vareille est d’une fluidité tellement agréable ! Par deux fois, elle a su me retourner et complètement m’abasourdir par son récit (et pourtant, ce n’est pas chose aisée). Il a, chaque fois, fallu un bout de temps pour m’en remettre.
Quant aux sentiments éprouvés, j’ai rarement ressenti autant d’émotions par des mots. Je n’ai aucune honte de l’écrire et même avouer que j’en ai eu les larmes aux yeux, tellement c’était prenant. Encore quelque chose qui n’est pas une mission aisée, et malgré tout, j’ai eu les larmichettes à plusieurs moments. Il est vrai que, depuis janvier, je vis une situation compliquée mais je pense que c’est dû aux talents de l’autrice et non, à mon état psychologique.
Quant aux voix des deux lecteurs, Caroline Tillette et Romain Bertin, elles sont parfaites dans leurs rôles respectifs. En plus d’être agréables à écouter, les interprétations y étaient géniales et leurs choix en totale adéquation à ce que j’aurais imaginé comme lecteurs.
Je remercie donc Audiolib pour l’avoir mis en lice parmi les 10 lectures afin d’avoir eu ainsi la chance de le découvrir. Je tiens à saluer Marie Vareille pour ce chemin en compagnie de ses personnages qu’il m’a été très difficile de quitter mais que je ne suis pas près d’oublier de sitôt.
En lice pour le Prix Audiolib 2024, dans le cadre de la première sélection pour le jury.
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