> Quatrième de couverture <
Dans un quartier riche et ensoleillé de Los Angeles, tout semble parfait. Mais la perfection n’existe pas, et là où il y a soleil, il y a ombre.
Secrets et tragédies se cachent à chaque coin de rue.
« Hier, j’ai embrassé mon mari pour la dernière fois. Il ne le sait pas, bien-sûr. Pas encore. En réalité, j’ai du mal à y croire moi-même. Pourtant, quand je me suis réveillée ce matin, j’ai su que c’était vrai. »
C’est l’été 1959, les pelouses bien taillées de Sunnylakes, en Californie, cuisent sous le soleil. Dans la chaleur étouffante d’une trop longue après-midi, Joyce, une mère de famille comme on en rencontre dans les belles histoires du rêve américain, s’ennuie. Ses enfants crient, son mari va bientôt rentrer, les minutes rampent comme des limaces.
C’est l’été 1959 et Ruby, la femme de ménage de Joyce, rejoint la maison où elle doit effectuer ses dernières heures de travail de la journée. Mais Joyce a disparu et ne subsiste plus dans la cuisine qu’une mince tâche de sang sur le sol.
C’est l’été 1959 et quand on suspecte un crime, la femme de ménage noire et célibataire est toujours la meilleure des suspectes. Le fusible à faire sauter pour éviter que n’explose le grand miroir des faux semblants. Si ce n’est que Ruby a décidé de se saisir de son propre sort. L’émancipation féminine et raciale n’est pas encore à la mode, mais elle est déterminée à faire entendre sa voix.
- Spécificités -
* Editions originales : Editions de La Martinière - Format « poche » : Editions Points
* Date de parution originale : 04/03/2022 - Format « poche » : 02/06/2023
* Nombre de pages : 416 - 432
* Traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Thomas Leclere
« Un long, si long après-midi » d’Inga Vesper m’avait fait de l’œil dès sa parution en 2022 en broché. Quelle joie donc quand il s’est avéré qu’il faisait partie de la sélection en lice pour le Prix du Meilleur Roman des Editions Points ! Et bien, j’ai vraiment bien fait d’attendre car je n’ai pas du tout été déçue. Il est un de mes coups de cœur de l’année 2024 !
Pour les nostalgiques de Desperates Housewives mais avec en prime une disparition mystérieuse et l’enquête en découlant, ce livre est parfait pour vous ! Décollage pour les Etats-Unis…
Bienvenue à Sunnylakes, une banlieue de Santa Monica, au cœur de la Californie. Des maisons chics, des gazons parfaitement entretenus, des habitants riches, bref, un petit paradis à première vue. C’est là que vit Joyce, une trentenaire, femme au foyer et mère de deux adorables petites filles. Un après-midi ensoleillé, Joyce disparait et des traces de sang sont retrouvées dans la cuisine par la femme de ménage, une noire-américaine, en charge de plusieurs maisons dans le quartier. Mais où est donc passée Joyce ? L’enquête démarre alors.
Le décor vous fera directement penser à plusieurs séries ou films américains, où tout semble être parfait. Pourtant, si on gratte un peu le vernis, on se rend compte que la vie n’y est pas forcément toute rose…. Les apparences sont souvent trompeuses et les coups bas ne sont pas en reste…
Inga Vesper signe ici un premier roman extrêmement riche en qualités. Son écriture est très fluide et agréable à lire. Le décor de son récit placé en 1959, c’est un bond dans le passé que le lecteur fait où aucun élément n’est oublié. J’ai vraiment eu l’impression de me retrouver tant dans les lieux que dans le temps. La minutie des descriptions va jusque dans les détails et c’est comme si l’autrice y avait elle-même vécu alors qu’elle est allemande, vit en Ecosse et surtout bien trop jeune pour avoir connu les années 50 !
C’était le temps où les noirs-américains étaient traités comme des gens inférieurs, où les ghettos selon les origines étaient encore plus marqués, où la police avait encore plus la gâchette et les coups faciles, où la femme était d’office un être inférieur par rapport à l’homme, … Bref, toute l’histoire a été parfaitement recherchée et travaillée.
Ce livre se dévore en peu de temps, tellement il tient son lecteur en haleine. Les pistes sont nombreuses quant à la disparition de Joyce et pourtant, on peut se tromper à chaque fois qu’une porte se ferme pour en ouvrir une autre.
Comme vous l’aurez compris, j’ai littéralement adoré ce livre et il me tarde de découvrir le second roman de cette autrice : « Un destin sauvage, si sauvage » paru également aux Editions de La Martinière.
En lice pour le Prix du Meilleur Roman Points des Editions Points.