> Quatrième de couverture <
Louise élève seule son fils Sam, son « petit magicien », seul capable d’enchanter un peu une vie qu’elle a reconstruite à grand-peine après un deuil terrible et des années de dérive. Harcelée et brutalisée par son ancien compagnon, elle va croiser la route du commandant Jourdan.
Cet homme tour à tour sombre, révolté et désemparé, enquête avec son groupe sur des meurtres de femmes : un tueur sévit dans les rues de Bordeaux, un être banal et terrifiant, mû par une rage destructrice.
Trois trajectoires irrémédiablement liées.
Ainsi chacun traverse sa nuit…
- Spécificités -
* Editions originales : Rivages Noir
* Date de parution originale : 06/01/2021
* Nombre de pages : 300
* Format Audio : Audiolib - Lu par Arianne Brousse
« Traverser la nuit » est un polar bien « à l’ancienne » où l’atmosphère et l’ambiance jouent un rôle à elles-seules. Très sombre, cette histoire se déroule à Bordeaux, où des trombes d’eaux ne cessent de tomber et où la lumière peine à percer.
C’est un récit sur lequel il ne faut pas trop en dévoiler afin de ne pas gâcher le plaisir de lecture aux lecteurs. De plus, ne vous fiez pas forcément au titre un tant soit peu poétique, car c’est un livre noir, très noir.
Hervé Le Corre signe ici un polar social où ses personnages sont des laissés-pour-compte de la société. Trois personnages se partagent l’histoire. Sans lien, au départ, les hasards (bons et moins bons) de la vie font qu’ils seront intimement liés. Mais comment ?
J’ai mis un certain temps à rentrer dans ma lecture. J’en ai fait une lecture immersive car il est fait partie de la sélection pour le Prix Audiolib 2024. Le rythme est donc assez lent mais la voix d’Arianne Brousse porte fidèlement l’histoire. Il est vrai que j’ai, parfois, trouvé cela long : l’accent étant plus mis sur l’aspect psychologique des protagonistes que sur l’action.
Malgré ce grief, j’ai été complètement conquise par sa fin absolument stupéfiante que je n’avais pas, mais pas du tout, imaginée comme possible. Le final m’a laissée sans voix (et ça, c’est pourtant dur) ! C’est bien là que j’ai pu mesurer l’incroyable talent qu’Hervé Le Corre a pour raconter une histoire. C’était le premier bouquin que je lisais de cet auteur, mais sûrement pas le dernier !
Avec les copains du Club Sang de Bepolar, nous vous en parlions ainsi que de la bibliographie de l’auteur de cet auteur, lors du podcast mensuel du mois de février.
N’hésitez pas à aller l’écouter sur le site ou sur toutes les plateformes de podcasts.
En lice pour le Prix Audiolib 2024.