> Quatrième de couverture <
Adèle, maman d’un garçon de 8 ans et architecte d’intérieur, regarde, écoute, analyse tout ce qui l’entoure.
Car dans l’existence d’Adèle, chaque chose est à sa place, toujours. Elle règne sur sa vie, parlemente avec le destin, orchestre le hasard. Ce hasard qu’elle a appris à dompter et qui, elle ne le sait pas encore, est sur le point de lui exploser au visage.
À la sortie du cours de musique de son fils, elle rencontre le nouveau professeur de solfège, Hugues Lionel. Leurs regards se croisent. Hugues est troublé, il reconnaît Adèle, qu’il appelle pourtant Marie. Adèle quant à elle ne le reconnaît pas du tout et ne cache pas son malaise devant l’insistance du professeur. Contrairement à Adèle, dans la vie de Hugues rien n’est sous contrôle, et celui-ci se demande quand l’univers lui accordera un peu de répit. Depuis trois ans, il subit de lourdes déconvenues : la perte de son emploi précédent, une séparation, l’annonce de la maladie de son père… Et maintenant, cette femme. Qu’il pensait ne jamais revoir.
Pourquoi prétend-elle ne pas le reconnaître ? A-t-elle oublié ? Que cache-t-elle ?
- Spécificités -
* Editions originales : Récamier Editions - Collection : Noir
* Date de parution originale : 11/04/2024
* Nombre de pages : 368
Soyons chauvins, nous aussi les Belges ! Barbara Abel est une romancière belge, reine du thriller en général mais également du thriller psychologique. La suivant depuis plusieurs années, j’avais hâte de découvrir son dernier bouquin ! J’ai eu la chance de la rencontrer, en petit comité, un jour avant sa publication officielle et ainsi de parler de son nouvel opus.
Ici, on fait la connaissance d’Adèle et Bertrand, un couple bourgeois vivant dans une banlieue assez cossue en compagnie de leur fils, Lucas. Un jour, en allant chercher son fils au cours de solfège, elle rencontre son professeur, Hugues Lionel qui dit la connaître et la prénommer Marie. Adèle est certaine de ne pas le connaître tandis que lui prétend l’avoir déjà rencontrée….
De là commence une histoire sous haute tension, où le lecteur n’en mène pas large et veut à tout prix découvrir le lien qui unit ces deux personnes. J’ai vite été happée comme si – moi-même – je menais une enquête.
Il est très intéressant de voir comment Barbara Abel défie ses protagonistes, somme toute ordinaires, comme peuvent l’être nos amis ou nos voisins et ensuite, leur faire vivre un total cauchemar, dans lequel personne ne voudrait se trouver. C’est cette banalité de la vie, des gens, des situations qu’elle choisit de décortiquer dans ses livres, qui touchent d’autant plus les lecteurs et dont Barbara Abel a fait sa marque de fabrique qui fonctionne terriblement bien…
Ce livre est très travaillé sur la psychologie des protagonistes et j’ai vraiment apprécié l’écriture fluide et agréable si caractéristique de l’autrice. Elle ne manipule pas seulement ses personnages mais aussi ses lecteurs. Et ça, j’aime beaucoup !
Vous l’aurez donc compris ; je vous conseille vivement ce dernier livre de Barbara Abel : « Comme si de rien n’était ».
Merci encore à la Librairie Noire pour cette rencontre enrichissante !
2 thoughts on “Chronique “Comme si de rien n’était” de Barbara ABEL – Thriller psychologique”