> Quatrième de couverture <
À New York, Elena Tramonte, une célèbre galeriste a disparu et le peintre qu’elle représentait est retrouvé assassiné dans son atelier, le jour même de son vernissage.
Trois mois plus tard, Lawrence Mason, le compagnon d’Elena, richissime homme d’affaires et grand collectionneur, meurt à son tour d’une crise cardiaque dans son appartement de la Cinquième Avenue. Elena, elle, reste introuvable.
Dans son testament, Lawrence Mason lègue à la fille d’Elena, Kerry McKinney, elle-même photographe, trois magnifiques tableaux figurant sa mère. Peu à peu, Kerry va noter un lien singulier entre ces trois portraits et trois peintures d’Edward Hopper retrouvées à Cape Cod cinquante ans après la mort du peintre.
Kerry veut en avoir le coeur net. Y a-t-il un rapport entre ces oeuvres et la disparition inexpliquée de sa mère ? Avec l’aide de Julian Taylor, un jeune et talentueux expert en art, Kerry va chercher à comprendre ce que sa mère avait découvert et qui aurait mis sa vie en danger.
En remontant pas à pas jusqu’à la source, Kerry et Julian vont reconstituer l’incroyable machination dans laquelle ils ont été piégés.
- Spécificités - * Editions originales : Genèse Editions * Date de parution originale : 03/03/2023 * Nombre de pages : 256
« Le témoin silencieux » est un livre que je ne connaissais absolument pas, jusqu’à ce qu’il fasse partie de la sélection en lice pour le Prix Club de l’Auteur belge 2023 des librairies Club. J’ai – en effet – la chance de participer à nouveau comme membre du jury. Et heureusement, devrais-je dire, car j’ai passé un très bon moment de lecture.
Se déroulant en partie à New York, ville de mon cœur, cela m’a permis de retrouver cette atmosphère si foisonnante que j’aime tant dans la Ville qui ne dort jamais. Le second lieu fortement évoqué est celui de Cap Cod, que j’aimerais beaucoup visiter.
Vous ne le savez sans doute pas, mais j’apprécie beaucoup le monde de l’art et plus spécifiquement, celui de la peinture. J’ai une certaine fascination pour de nombreux peintres comme Salvatore Dali, Amedeo Modigliani, Gustav Klimt ou encore, Edward Hopper. Quelle joie donc de lire un bouquin mêlant enquête et cet artiste peintre américain que j’affectionne beaucoup.
L’originalité entreprise par l’auteur belge, Arnaud Nihoul de dénommer chacun de ses chapitres d’une des œuvres d’Edward Hopper, tout en étant en lien avec leurs contenus, m’a permis de me replonger dans l’un ou l’autre des 182 tableaux composant le catalogue de cet artiste.
Par son écriture, Arnaud Nihoul a fait de la ville de New York, un personnage à part entière dont le lecteur peut ressentir l’âme et l’ambiance qui en découlent.
Ce polar immersif de cet auteur belge dispose de toutes les bonnes ficelles qualitatives pour créer un livre passionnant dans le monde de l’art, muni d’une bonne dose de suspens montant crescendo.
Soyons fiers de nos talents issus de notre Plat pays, comme l’est Arnaud Nihoul, qui par ce troisième roman est l’une des plumes à suivre très certainement.
En lice pour le Prix Club de l’Auteur belge 2023 des Librairies Club, dans la catégorie « Thriller ».