> Quatrième de couverture <
30 juillet 1994. Orphea, petite station balnéaire tranquille des Hamptons dans l’État de New York, est bouleversée par un effroyable fait divers: le maire de la ville et sa famille sont assassinés chez eux, ainsi qu’une passante, témoin des meurtres.
L’enquête, confiée à la police d’État, est menée par un duo de jeunes policiers, Jesse Rosenberg et Derek Scott. Ambitieux et tenaces, ils parviendront à confondre le meurtrier, solides preuves à l’appui, ce qui leur vaudra les louanges de leur hiérarchie et même une décoration.
Mais vingt ans plus tard, au début de l’été 2014, une journaliste du nom de Stephanie Mailer affirme à Jesse qu’il s’est trompé de coupable à l’époque.
Avant de disparaître à son tour dans des conditions mystérieuses.
Qu’est-il arrivé à Stephanie Mailer ?
Qu’a-t-elle découvert ?
Et surtout: que s’est-il vraiment passé le soir du 30 juillet 1994 à Orphea ?
- Spécificités - * Editions originales : Editions de Fallois - Format « Poche » Rosie & Wolfe * Date de parution originale : 07/03/2018 - Format « Poche » : 10/03/2022 * Nombre de pages : 650 - 840
Soyons clairs toute de suite : j’avais adoré le second livre de Joël Dicker, « La vérité sur Harry Quebert » ainsi que l’adaptation en série par Jean-Jacques Annaud avec Patrick Dempsey, dans le rôle principal.
Il y a quelque chose de spécial dans la plume de Joël Dicker qui me harponne dès les premières lignes et je ne sais pas expliquer pourquoi. En lisant « La disparition de Stéphanie Mailer », j’ai retrouvé ces mêmes éléments qui ont fait que j’avais adoré un des précédents ouvrages de Joël Dicker : une enquête policière abandonnée faute de preuves et d’indices, des personnages parfaitement construits de A à Z, une ambiance lourde et pesante…
J’ai beaucoup apprécié me retrouver dans les Hamptons, où l’auteur me fait clairement voyager dans cette région qui me fascine. Alternant les chapitres avec les voix de ses personnages, Joël Dicker va en profondeur de son sujet avec de très nombreuses pièces. Le livre compte quand même près de 840 pages dans son format « poche ! Il se compose comme un puzzle et ce n’est que dans les toutes dernières pages que tout se met en place, bien loin de ce qu’on aurait pu imaginer.
Le lecteur mène lui-même l’enquête, écrite de manière très visuelle, auprès des protagonistes, tant dans le passé que dans le présent. J’espère qu’une adaptation en série ou film verra le jour…
Bref, encore une fois un coup de cœur avec cet auteur !