> Quatrième de couverture <
Lorsque la police arrive, la scène du crime est glaçante : 85 coups de couteau et une gamine de treize ans.
Mais ce n’est pas la victime… c’est la meurtrière.
Elle est restée là, le poignard encore levé, un sourire diabolique aux lèvres.
Quand d’autres crimes violents sont commis par des jeunes collégiens, l’inspectrice Teresa Brusca demande au commissaire Strega, suspendu suite à un ”accident”, d’enquêter officieusement avec elle.
Très vite, Strega a l’intuition que ces adolescents tueurs sont unis par un secret. Mais lui aussi a sa part d’ombre. Brillant policier, il est obsédé par un besoin inassouvi de justice qui le met parfois en rage.
Face à ces crimes d’enfants, il est prêt à tout pour apaiser en lui le chant assourdissant des victimes.
- Spécificités - * Editions originales : Editions Gallmeister * Date de parution originale : 17/08/2023 * Nombre de pages : 408 * Traduit de l’italien par Anatole Pons-Reumaux
Cette rentrée littéraire 2023 m’avait déjà offert de très belles surprises et je dois vous dire que « Le chant des innocents » viendra se rajouter à cette liste. Alors que la culture transalpine n’est pas bien présente dans mes lectures, cette année aura compté plusieurs livres et m’aura permise de la découvrir, tant en matière de littérature contemporaine, qu’en littéraire noire.
Dorénavant, les Editions Gallmeister ne se concentrent plus seulement sur les écrivains américains mais publient aussi des auteurs venant d’Europe, comme c’est le cas ici et il faut les en remercier !
« Le chant des innocents » est un thriller palpitant et captivant. Composé de chapitres courts, le rythme est effréné ! Pas de temps morts, ni de tergiversations ou de passages inutiles, tout est savamment posé.
L’enquête sur un meurtre perpétré par une gamine de seulement 13 ans est menée par Teresa Brusca, une inspectrice qui sollicite l’aide de son commissaire suspendu Vito Strega, brillant mais torturé. Alors que les meurtres s’additionnent, tous commis par de très jeunes adolescents et que les auteurs restent mutiques, Stega est persuadé que quelqu’un tire les ficelles et qu’ils sont tous liés…
Cet enquêteur Strega est hyper intéressant. Bien loin des stéréotypes de policier bien sous rapport, c’est une force de la nature, qui n’en a que faire de l’autorité et dont le besoin de justice étrille son quotidien. Hyper attachant par ses failles, ses convictions sont bien souvent avérées.
Écrit en 2015, soit il y a près de huit ans, il est stupéfiant de constater comment l’auteur sarde, Piergiorgio Pulixi avait imaginé cette histoire très actuelle, à l’heure de la très forte influence des réseaux sociaux, alors que ces derniers n’en étaient pas encore à leur apogée actuelle !
Ce livre, « Le chant des innocents » est en fait le premier d’une série écrite par l’auteur mais les traductions n’ont pas été faites chronologiquement puisque deux autres ont été préalablement publiées : « L’île des âmes » et « L’illusion du mal ». Toutefois, pas de panique car chacun des tomes peut être lu indépendamment des autres.
Il me tarde de me les procurer et d’aller découvrir ces deux autres tomes après ce gros coup de cœur italien qui m’a littéralement scotchée !
Je remercie les Editions Gallmeister de leur confiance.