> Quatrième de couverture <
Arty, 11 ans, est convaincu que sa maison a essayé de l’étrangler.
Il va prendre cette menace au sérieux et se lance dans une formidable enquête, tandis que la maison poursuit son dialogue à travers des phénomènes de plus en plus inquiétants.
Avec l’aide de son VTT, de ses copains, de ses cassettes vidéo et de la magnétique Anna, Arty va chercher des réponses à ses questions. Et perdre à jamais son insouciance.
À partir d’un point de départ pour le moins inattendu, Raphaël Zamochnikoff déploie avec habileté un roman d’apprentissage et d’aventures, ponctué de gamelles à vélo et de soirées Chamallow, dans une ambiance d’éternelles grandes vacances où le drame n’est jamais loin.
> Spécificités < * Editions originales : Belfond * Date de parution originale : 17/08/2023 * Nombre de pages : 416
« La maison vénéneuse » est le premier livre de Raphael Zamochnikoff. Alors autant vous le dire tout de suite, il est totalement atypique et hors norme par rapport à ce que cette rentrée littéraire 2023 a pu offrir aux lecteurs jusque-là.
Arty, 11 ans, est persuadé que sa maison lui veut du mal et qu’elle a tenté de le tuer. Depuis, il est persuadé que sa famille et lui courent un grave danger en y habitant, maison dont son père a conçu les plans, étant architecte de profession. Arty se met alors en tête de tout faire pour protéger les siens, notamment grâce à l’aide de ses deux meilleurs amis et d’Anna, pour qui il en pince de plus en plus, signe des premiers émois amoureux. Différents événements se produiront, laissant penser que l’habitation est vivante et qu’elle n’a pas de bons desseins pour ses habitants.
Ce qui pourrait se comprendre comme un roman sur l’émancipation entre l’enfance et l’adolescence est bien plus qu’un simple drame familial. En effet, les terreurs nocturnes du jeune Arthur sont bien à prendre dans leur premier degré. Dans ses aspects « horrifiques », ce livre a eu le don de me faire dresser les poils de ma nuque.
L’histoire se déroule durant la seconde moitié des années 80, en France, dans l’un de ces nombreux et nouveaux lotissements qui voient alors le jour. Malgré un auteur français derrière ce récit, l’influence américaine n’est jamais très loin avec des références évidentes comme Stephen King ou la série, « The Strangers Things ».
Un reproche qui m’a un peu titillée est la longueur de certains passages ou chapitres. Cette faiblesse minime est peut-être due au fait de la novicité de l’auteur et pourra être gommée en poursuivant sa carrière littéraire ! En tout cas, pour une primo-œuvre, elle est bien prometteuse et devrait combler les amateurs du genre, tout comme j’ai été séduite !
Je remercie les Éditions Belfond pour leur confiance.
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