> Quatrième de couverture <
Australie, Bridgestone World Solar Challenge : la célèbre course de voitures propulsées à l’énergie solaire rassemble des équipes du monde entier.
Jeune aborigène tout juste promu docteur en physique des particules à la force de son travail, Jimmy Stonefire n’a qu’un rêve, remporter le trophée pour sensibiliser le monde entier à la cause de son peuple, bafoué et réduit à la misère.
Mais dans un pays ravagé par les incendies et les troubles sociaux, menaces et mouvements de solidarité vont se télescoper sur son passage.
> Spécificités < - Editions originales : Au Diable Vauvert - Date de parution : 02/02/2023 - Nombre de pages : 544
« Le vol du boomerang » est un roman, un peu dystopique qui vous fera voyager sur le seul pays continent, l’Australie et qui – surtout – vous apprendra plein de chose sur les aborigènes.
Porté par la plume très fluide et appréciable de Laurent Whale, ce livre m’a énormément plu pour les caractéristiques reprises ci-dessus. D’abord, pourquoi un roman « un peu » dystopique ? Parce que l’histoire pourrait en soi se dérouler à l’heure actuelle mais, dans le livre, l’Australie est en proie à des méga-feux. Ceux-ci engendrent des paysages de désolation, la mort de faune et de la flore et la migration de quantités d’habitants, laissant tout derrière eux et tentant de refaire leur vie dans d’autres lieux.
Nous nous souvenons tous des terribles incendies qui ont eu lieu fin 2019 – début 2020 durant lesquels des centaines de milliers d’hectares ont été détruits, des milliers de gens déplacés et où les militaires ont été appelés afin de tenter de maintenir l’ordre. Finalement, fiction et réalité ne sont jamais très éloignées…
Ensuite, j’ai beaucoup aimé que le récit prenne place en Australie, hélas, bien trop souvent absente de mes lectures malgré mon attrait certain pour ce continent. A maintes reprises, j’ai eu l’impression d’être moi-même là-bas, immergée dans ces paysages souvent désertiques, accaparée par la chaleur ou le corps fouetté par le sable charrié par les vents.
De plus, Laurent Whale offre par ce roman un très bel hommage aux aborigènes, qui ont été et sont encore trop souvent omis des livres d’histoire mais aussi des livres en général tout simplement.
En plus de s’y initier à cette culture, on ne peut s’empêcher de s’attacher beaucoup au personnage principal de Jimmy Stonefire, génie aborigène pour qui la reconnaissance des siens et par les siens demeure son but premier.
Bref, vous l’aurez compris : ce roman m’a beaucoup touchée. Sorti début février, un peu de façon trop discrète je trouve, il mérite pourtant d’être mis en lumière !
Je remercie les Editions Au Diable Vauvert pour leur confiance.