> Quatrième de couverture <
Et si l’on prenait le contrôle de votre mémoire ?
13 août 1999. Une lycéenne disparaît…
13 août 2012. Une adolescente est retrouvée sans vie dans un parc d’attractions…
13 août 2017. Un professeur d’informatique, son épouse et leur fils de cinq ans meurent dans un incendie…
Trois drames qui ont tous eu lieu dans la rue Nanming. seraient-ils liés les uns aux autres ?
L’inspecteur Ye Xiao, chargé de l’enquête sur la dernière affaire, doit répondre à tout prix à cette question.
Très vite, la jeune Sheng Xia vient l’épauler. Cheveux rouges, experte en boxe thaï, langage cru… cette hackeuse de génie est décidée à venger la mort de l’enseignant avec lequel elle a programmé « Comme Hier » : une application de réalité virtuelle qui permet à chacun de voyager dans sa mémoire profonde et les souvenirs des autres…
Mais en plongeant dans ces mondes parallèles, Ye Xiao et Sheng Xia vont peu à peu découvrir l’effroyable vérité.
> Spécificités < - Editions originales : XO Editions - Date de parution : 20/01/2022 - Nombre de pages : 399 - Traduit du chinois par Claude Payen
Il y a plus ou moins quatre ans, quasiment à la même période, je me lançais pour la première fois dans un thriller chinois. Il s’agissait du premier roman de Cai Jun, le même auteur du présent livre que je vous présente. Il se nommait « La rivière de l’oubli » et m’avait laissé un sentiment un brin mitigé.
J’avais bloqué à la fois sur la multitude de personnages ainsi que sur les dénominations asiatiques, tous deux ayant parfois fait que je me perdais dans le récit. Quatre ans plus tard, je me suis lancée sur son second polar traduit en français, toujours par Claude Payer, afin de ne pas rester sur une fausse note et surtout, car, en matière de littérature, je suis très rarement rancunière.
Encore une fois, Cai Jun, son auteur, opte pour un thriller, doté d’une touche de fantastique. Même si je reste assez novice en matière de fantastique, mes lectures n’étant pas très souvent issues de ce genre littéraire spécifique, j’ai décidé de l’aborder avec l’esprit complètement ouvert et de me laisser porter. Eh bien, j’ai bien fait d’agir de la sorte.
En effet, cette seconde lecture s’est vraiment bien mieux passée. Depuis la première, il est vrai que j’ai lu plusieurs livres d’origine asiatique, faisant que j’ai eu bien moins de difficultés avec les noms et prénoms asiatiques. En plus, j’ai aussi regardé des séries, notamment sud-coréennes, ce qui fait que j’ai habitué mon cerveau à ces consonances. Enfin, peut-être que ceci explique cela…
Les défauts que j’avais relevé dans le précédent livre étaient peut-être aussi dus au fait qu’il s’agissait d’une première œuvre et que donc, l’auteur avait encore besoin de se faire la main et de développer ses talents d’écriture. Quoi qu’il en soit, « Comme hier » m’a paru bien plus fluide et facile à lire (surtout grâce à l’excellent travail de traduction déjà opéré pour « Les rivières de l’oubli » par Claude Payen).
Bien entendu, la touche « fantastique » reste présente mais elle ne m’a pas le moins du monde dérangé. Les amateurs du genre en seront heureux, quant aux autres, je pense que s’ils veulent tenter ce type littéraire, ce livre est très bien pour une première approche, sans qu’il ne prenne tout l’ascendant sur l’histoire.
S’il fallait juste relever un élément que je ne peux pas m’empêcher de constater est le fait que le récit peut sembler un brin « brouillon », sans que cela ne doive être pris péjorativement. Pour avoir lu plusieurs livres d’origine asiatique depuis lors, j’ai remarqué que la façon dont les auteurs narraient leurs histoires pouvait sembler « décousue » pour nous francophones. Je ne sais pas plus vous l’expliquer dans les détails mais c’est un sentiment général qui découle de mes lectures originaires d’Asie. Une fois que l’on en fait abstraction, on peut savourer sa lecture comme pour tout autre livre.
Me voilà donc convaincue par la plume de Cai Jun, dont je ne manquerai pas de suivre son parcours dans le thriller fantastique.
Je remercie XO Éditions pour leur confiance.