> Quatrième de couverture <
En 2018, Véronique reçoit un coup de fil qui va bouleverser sa vie: un ami sri-lankais lui annonce que Titania, la petite fille qu’elle et son mari ont adoptée trente ans plus tôt au Sri Lanka, a été kidnappée et volée à ses parents biologiques.
Leur monde s’effondre.
Celle qu’ils ont élevée avec amour, qu’ils ont considérée comme leur fille et qu’ils pensaient avoir sauvée d’un destin miséreux d’orpheline au Sri Lanka a, en réalité, été enlevée à ses parents pour être «vendue» à des Occidentaux.
Véronique, son mari et leur fille décident alors de partir tous les trois mener l’enquête au Sri Lanka pour tenter de retrouver les parents biologiques de leur fille. Mais ce qu’ils découvrent dépasse largement leur quête personnelle.
Confrontés à l’administration locale, à la police et à des intermédiaires mafieux, ils se rendent compte qu’ils ne sont pas les seuls à avoir été victimes de ce trafic d’enfants. C’est un «baby business» à grande échelle qui a été mis en place avec plus de 1500 bébés enlevés à leurs parents.
Dans ce témoignage unique qui est aussi une enquête sur l’un des plus grands trafics d’enfants, Véronique Piaser dénonce l’horreur de ces pratiques illégales. Un récit courageux sur les dérives de l’adoption internationale et un cri d’amour pour sa fille qu’elle a, sans le savoir, arrachée à ses parents.
> Spécificités < - Editions originales : City Edition - Date de parution : 31/08/2022 - Nombre de pages : 256
Ce livre est le témoignage d’une mère pour qui son monde s’est écroulé à cause d’un simple coup de fil en 2018.
Après avoir eu deux enfants biologiques, son mari et elle décident d’adopter une petite fille au Sri Lanka. Trente ans plus tard, ils apprennent que leur fille n’était ni orpheline, ni abandonnée mais qu’elle a en fait été victime d’un trafic d’enfants. Seulement âgée de quelques jours, celle-ci avait été enlevée à sa famille biologique pour être vendue à des Occidentaux. Son cas n’est malheureusement pas unique puisque c’est un véritable business international qui avait été mis en œuvre…
Parce que Véronique Piaser n’est pas une personne à se laisser abattre, son mari et elle ont décidé d’agir et sont retournés au Sri Lanka, afin de comprendre comment un tel trafic d’enfants a pu se produire et surtout mettre des réponses à ses questions. Les autorités sri-lankaises étaient-elles au courant ? Qu’est-il arrivé aux familles biologiques ? Les autorités françaises savaient elles ce qui se tramaient à l’autre bout du monde ?
Étant personnellement concernée par le sujet de l’adoption internationale, cette lecture me tenait particulièrement à cœur. J’ai été effarée et totalement sidérée en parcourant cette investigation menée par ce couple pour mettre en lumière ce « baby business ».
L’écriture de Véronique Piaser est agréable car le lecteur a l’impression de se trouver en sa compagnie, dans un lieu, où elle lui raconterait de visu son histoire. Elle ne laisse rien de côté : les bonheurs, les bons moments mais aussi l’abattement, les peines, les portes souvent très vite refermées sur leurs questions gênantes.
Ce récit est celui du combat de cette famille qui peut résonner comme un cri d’amour pour cette petite fille qu’ils ont aimé dès le premier instant mais aussi de colère contre des crapules, auteurs de ce juteux trafic, qui ne mesurent pas le mal qu’ils font autour d’eux.
Je recommande vivement ce livre, empli d’humanisme et d’amour dont le lecteur ne pourra définitivement pas rester indifférent.
Je remercie l’Agence Eric Poupet et City Editions pour leur confiance.