> Quatrième de couverture <
Diego Lambert n’a plus le choix.
Il doit licencier quinze salariés de l’usine de son père s’il ne veut pas finir sur la paille.
Mais rien ne va se dérouler comme prévu, jusqu’à l’irréparable.
> Spécificités < - Editions originales : Au Diable Vauvert - Date de parution : 25/08/2022 - Nombre de pages : 224
Ce roman noir compte 224 pages et pourtant, vous ne les verrez pas passer. Il s’agit d’une critique du monde entrepreneurial capitaliste qui pique tant elle est semble factuelle et vorace.
Diego Lambert est un anti-héros comme je les aime : 49 ans, et pourtant bien loin d’être mature, aimant l’alcool et la drogue mais surtout désargenté. Son père lui offre un deal simple : il recevra les 50.000 euros qu’il a besoin s’il endosse le costume de DRH pour licencier quinze salariés de l’une des boîtes familiales (en l’occurrence une coopérative agricole) située dans le Nord de la France. Bien entendu, tout ne va pas se passer si facilement….
La façon dont l’auteur a de critiquer le monde du travail est parfois déjantée mais en même temps, criant de vérité. Le lecteur ne peut s’empêcher d’avoir le sourire aux lèvres par la présence d’un florilège de personnages, certains attachants, d’autres par contre, de parfaites têtes à claques.
Si vous n’adhérez pas à l’humour noir ou au cynisme, passez votre chemin alors car la plume de Nicolas Rey en regorge et son anti-héros pratique l’auto-dérision avec brio. Parfois, le récit est un peu confus mais le côté totalement décalé m’a tenue sous le charme. J’en redemande!
« Dites-vous que la vie est une farce, une mascarade absurde sans foi, ni loi, parfois, aussi, une petite chipie qui vous aime beaucoup et que lorsque vous allez mourir, rien de tout cela ne vous sera véritablement arrivé. »
Je remercie l’Agence Gilles Paris et les Editions Au Diable Vauvert pour leur confiance.