“(…) l’existence n’est qu’une succession de choix, de hasards et de coïncidences, qui se réalisent malgré nous, et rien de ce qui nous arrive ne nous appartient.“
> Quatrième de couverture <
Assunta Maresca, dite Pupetta, grandit à Naples, dans les années 1950, sous la coupe d’un père mafioso. Mais Pupetta, la ” petite poupée “, ne craint rien ni personne.
À dix-neuf ans, alors qu’elle participe à un concours de beauté, son destin bascule. Elle rencontre l’amour de sa vie, Pasquale Simonetti, un boss de la Camorra, qui tombe sous le charme de cette Napolitaine sulfureuse. Le mariage est vite officialisé et rien ne peut contrarier le bonheur de ce couple. Si ce n’est l’assassinat de Pasquale, quatre-vingts jours après la cérémonie.
Pour Pupetta, l’heure de la vendetta a sonné. Son histoire ne cesse alors d’affoler la rumeur de la ville, car cette Madone vengeresse incarne à la fois le courage et l’honneur, la passion et l’héroïsme, mais également toute l’ambiguïté de Naples, à feu et à sang.
> Spécificités < - Editions originales : Robert Laffont - Date de parution : 25/08/2022 - Nombre de pages : 192
« La Malédiction de la Madone » est l’histoire hors du commun d’Assunta Maresca, dite Pupetta, napolitaine qui vécut de nombreux drames dans sa vie mais qui parvint toujours à s’en relever plus forte. Cette héroïne bien réelle évolua dans le milieu trouble de la Camorra. Les dates et leurs hasards ont eu de nombreuses répercussions sur sa vie hors du commun et en offrent un livre attractif et prenant.
Philippe Vilain nous narre son passé d’une telle façon que le lecteur se demande s’il a lui-même évolué à ses côtés. Puissamment évoquée, Naples y occupe une place importante et on y ressent les embruns de la ville.
Malgré le fait que j’aurais encore bien passé quelques pages en compagnie des personnages et en particulier de celui de Pupetta, tellement attachante par sa force de caractère, la plume élégante de Philippe Vilain m’a séduite par sa justesse.
Rencontré à l’occasion de l’inauguration du Salon du Livre de Wallonie en octobre, j’ai pu discuter en toute simplicité avec l’auteur. Je remercie encore Catherine Hocquet et Magali Vilain pour cette invitation et ce très beau moment.
“Les vengeances n’ont pas besoin de mots, elles se consomment dans les chambres froides de la rancoeur.”