> Quatrième de couverture <
Quand Emily sort du centre commercial ce jour-là, elle assiste, impuissante, à un accident : une femme est renversée par un automobiliste qui prend la fuite.
Très vite, la presse locale relaie les détails du drame : la victime s’appelait Rose. Mère d’un petit garçon et épouse du célèbre écrivain Cian Grahame, elle travaillait comme assistante dans un cabinet dentaire.
En effectuant des recherches sur les réseaux sociaux, Emily se met à envier la vie si parfaite de Rose, elle qui enchaîne les échecs, tant professionnels que sentimentaux.
Mais, à présent, « la place est libre ». Emily réussit à obtenir le poste qu’occupait Rose et à se rapprocher de son ex-époux. Mais, sous le vernis des apparences, la réalité est parfois moins reluisante… voire dangereuse.
> Spécificités < - Editions originales : Editions de L'Archipel - Date de parution : 21/04/2022 - Nombre de pages : 340 - Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Nicolas Porret-Blanc
Claire Allan n’est pas une inconnue pour moi, car il y a un peu plus d’un an, j’avais découvert son premier thriller « Ne la quitte pas du regard » qui m’avait beaucoup plu. Voilà donc déjà qu’elle nous revient avec son deuxième roman, intitulé « Qui a tué Rose? ».
Il s’agit du parfait exemple de thriller domestique anglais. Si vous êtes adepte de ce genre, vous allez être servi. La psychologie des protagonistes prend une grande place et l’ambiance anglaise si singulière est belle et bien présente.
Ici, l’histoire est celle d’Emily qui, en allant un jour faire des courses, assiste impuissante à un accident mortel. Rose est renversée devant ses yeux et le chauffard prend la fuite. Petit à petit, des détails sont révélés sur la tragique histoire et Emily ne peut s’empêcher de s’y intéresser grandement. Alors que sa vie est une succession d’échecs, elle s’imagine bien dans la vie parfaite de la défunte à qui tout réussissait.
Claire Allan maîtrise parfaitement le jeu des faux-semblants, des mensonges et des apparences trompeuses. C’est ainsi qu’à bien des égards, le lecteur pense avoir trouver le fin mot de l’histoire et quelques pages plus loin, se rend compte qu’il en était à des années-lumière.
Pour ma part, j’ai bien apprécié ce thriller psychologique. Il se lit bien et le jeu du chat et de la souris est assez grisant. La seule petite entorse à une lecture parfaite est le personnage d’Emily que j’ai trouvée assez fade dans ses réactions et ayant besoin d’être secouée une bonne fois parfois ! Malgré qu’il s’agisse de l’héroïne principale, j’ai eu des difficultés à m’y attacher notamment, de par sa personnalité assez plate.
Heureusement, cela ne m’a pas gâché mon plaisir de lecture. Car, par ce second suspens, Claire Allan confirme bien son statut d’être une des jeunes plumes de la littérature noire anglaise à tenir à l’œil.
Je remercie les Editions de L’Archipel pour leur confiance.