> Quatrième de couverture <
San Francisco. Un jeune Français, désabusé par la Silicon Valley, se fait larguer.
En cette morne journée, il se lance dans sa tournée de dog-walker, attaché aux toutous dont il a la garde, et erre au gré des notifications frénétiques de son smartphone fêlé.
Fasciné par une chienne dépressive aux airs de blonde hitchcockienne, il lui crée un compte, @Vertidog.
Des milliers de likes plus tard, alors que la menace d’un incendie plane sur la ville, sa muse canine disparaît… Et ce jour sans fin tourne à la catastrophe.
> Spécificités < - Editions : Robert Laffont - Date de parution : 13/01/2022 - Nombre de pages : 224
Waouaw, première lecture de l’année et quelle bouffée rafraîchissante! Ce livre, « Vertidog » est une petite pépite. Pourquoi? Dotée d’un brin de cynisme, l’écriture est aussi à la fois drôle et tendre.
Débarqué à San Francisco, les rêves plein la tête en vue de conquérir la Silicon Valley, un jeune Frenchie en vient à devoir promener les chiens des riches. Comme si cela ne suffisait pas à son malheur, sa belle copine américaine, accro au bien-être, vient de le larguer mais aussi de le mettre à la porte de son appartement. Mais par quel moyen va-t-il trouver un logement en si peu de temps? Et puisque la malchance le poursuit, un des chiens dont il a la garde, disparaît.. Comment survivre à cette journée catastrophique?
Alors que ce livre pourrait rester un livre divertissant sans outre mesure, Léonie De Rudder a écrit un bouquin original où la critique de notre société hyper-connectée n’est pas très loin mais toujours de façon construite et réaliste.
Qui de nous n’utilise pas l’une ou l’autre application, qui – en soi – n’a pas forcément d’utilité mais tout simplement pour être à la page ou faire comme tout le monde? Je n’incrimine personne, car je suis la première à tenter de trouver l’application qui m’aidera à gagner du temps ou à organiser mon quotidien, moi la maniaque du contrôle. A la fois, les grands de la Silicon Valley, les réseaux sociaux mais aussi toute cette culture de cette dépendance intense aux technologies en prennent pour leur grade et c’est jouissif.
Écrit à la première personne du singulier, c’est comme si nous étions nous-mêmes à la place peu enviable de ce gars lâchement largué. Le fait que l’histoire se déroule à San Francisco met en exergue certaines particularités bien de là-bas et permet un total dépaysement !
En outre, l’écriture est absolument attractive et nous fait souvent esquisser un sourire, tant il est évident qu’on peut se retrouver dans certaines situations cocasses.
Ce premier roman de Léonie De Rudder offre un livre distrayant mais pas seulement et surtout, un avenir très prometteur en terme d’écriture pour cette auteure, qui – j’espère -n’en restera pas là.
Je remercie les Editions Robert Laffont pour leur confiance.
« Quand on touche le find au moins, on peut donner un coup de pied pour remonter ».