> Quatrième de couverture <
Une jeune femme met fin à ses jours à Paris, dans le XVIII° arrondissement.
Un homme est retrouvé noyé sur une plage, à Saint-Jean Cap Ferrat, sans que personne soit en mesure de l’identifier : le séjour en mer l’a défiguré, et l’extrémité de chacun de ses doigts a été brûlée.
Quel lien unit ces deux affaires ? Qui a pris tant de soin à préserver l’anonymat du noyé, et pour quelles raisons ? Qu’est-ce qui peut pousser un homme ou une femme à vouloir disparaître ?
> Spécificités < - Editions originales : Grasset - Format "Poche" : Points - Date de parution originale : 08/01/2020 - Format "Poche" : 11/03/2021 - Nombre de pages : 209-216
Je connaissais, bien entendu, l’auteur Mathieu Menegaux de nom et de réputation mais je n’avais jamais parcouru l’un de ses livres. C’est enfin chose faite et cette immersion ne sera sans aucun doute pas la dernière tellement j’ai dévoré ce livre, « Disparaître ».
De drames, Mathieu Menegaux parvient à en faire ressortir quelque chose de « beau ». Au travers des sentiments qu’il nous fait ressentir pour ses personnages, on avance avec eux dans le récit, on tremble pour eux, on pleure pour eux.
Les chapitres alternent entre une histoire à Paris et une à Nice. Comment vont-elles se rejoindre? C’est par toute la magie de la plume de l’auteur que deux destins funestes sont étroitement liés.
A la fois poignante et dramatique, cette histoire sonne tellement vraie qu’on a l’impression qu’on pourrait la lire dans le quotidien du lendemain. Pour cette justesse, j’ai tellement apprécié la façon dont a eu l’auteur de la traiter.
Même si à certains égards, le lecteur se dit qu’il en connait déjà le dénouement, on ne peut échapper de retenir son souffle et refouler son impatience jusqu’au final tragique, efficace et en retenue.
Certainement pas ma dernière lecture de cet auteur. A suivre…