> Quatrième de couverture <
Lorsque des morceaux de cadavres sont retrouvés sur les rives de la Tamise, l’inspectrice Angelica Henley pense immédiatement à Peter Olivier, alias l’Equarrisseur, emprisonné à vie pour avoir démembré ses sept victimes. Elle l’a elle-même mis derrière les barreaux et en a payé le prix : poignardée, elle a failli y laisser la vie et a passé de longs mois ennuyeux derrière un bureau.
De nouveau sur le terrain, elle cherche à retrouver ce copycat dont les motivations sont opaques. Et le choix des victimes, incompréhensible. Mais rapidement, Henley comprend que ce tueur lui adresse des messages tout à fait personnels.
Pour l’arrêter, Henley doit affronter ses propres démons et revivre en plus intense ce qu’elle a déjà éprouvé avec l’Equarrisseur.
> Spécificités < - Editions originales :Editions du Seuil - Collection : Cadre Noir - Date de parution : 07/10/2021 - Nombre de pages : 528 - Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Michel Pagel
Comme vous avez déjà vu pu le constater sur mon blog, nombreux sont les thrillers que je lis publiés par les Editions du Seuil. Je trouve que leur catalogue contient de très belles surprises et souvent des petites pépites du genre. Une fois n’est pas coutume : encore un thriller que j’ai beaucoup apprécié.
« L’équarrisseur » est le premier roman de Nadine Matheson, auteure britannique et le niveau est déjà bien élevé. Avocate pénaliste de profession, son écriture fait ressentir qu’elle ne laissera pas les détails de côté et on est certain qu’au niveau de la procédure pénale anglaise, elle ne se fourvoiera pas. C’est bien net et précis.
On est dans un roman policier anglais comme je les aime : de l’action, des rebondissements, une ambiance british si caractéristique, du suspens,…. Tous les éléments pour faire passer un agréable moment de lecture aux potentiels lecteurs sont rassemblés et tant pis pour les victimes de la plume de Nadine Matheson. C’est parfois gore mais je trouve que, malgré tout, cela ne tombe pas dans le trash gratuit, sans consistance.
Les personnages ont leur historique parfaitement maîtrisé et finement construit. C’est à ce point abouti que parfois, j’ai eu l’impression de lire une suite d’une série, vu qu’on évoquait souvent des enquêtes précédentes ou des éléments biographiques des protagonistes. Pourtant, c’est bel et bien le tout premier tome et premier roman de l’écrivaine. C’est à cela qu’on peut considérer qu’elle a vraiment réfléchi et planché sur ces derniers afin de leur constituer tout un vécu cohérent.
Pour une fois, l’enquête est menée dans le centre de Londres avec une inspectrice qui a plusieurs originalités. Par contre, je n’en dirai pas plus là-dessus car si vous avez ensuite l’occasion de lire le bouquin après cette chronique, cela risquerait de vous enlever certaines petites surprises, chose que je ne voudrais pas du tout. L’inspectrice Anjelica Henley est une héroïne qui ne manquera pas de plaire à de nombreux lecteurs, par sa forte tête et un décorum vraiment bien travaillé.
Par contre, si je devais vous donner un petit conseil, c’est de bien retenir les noms et prénoms des personnages qui interviennent tout au long du récit. Principaux ou non, il y en a une pléthore et c’est le risque d’après se retrouver submerger et d’omettre qui est qui. A part cela, vous devriez pleinement apprécier cette lecture comme cela a été le cas pour moi.
Petit clin d’oeil à cette couverture qui est en totale adéquation que ce soit avec le titre mais également avec tout le sujet du livre. Ce n’est pas toujours le cas alors je tenais à le faire remarquer.
On devrait retrouver l’inspectrice Anjelica Henley et son équipe pour d’autres aventures car « L’équarrisseur » constitue le premier volet d’une série. Grand bien nous fasse et il est certain que je garderai cela à l’oeil !
Je remercie les Editions Seuil et le site Bepolar pour l’envoi de ce très bon thriller.