> Quatrième de couverture <
Il est le livre le plus traduit au monde, après la Bible, et l’un des plus vendus, conte étrange et fascinant.
Il est l’incarnation universelle de l’enfance, petit garçon blond, mordu mortellement par un serpent…
Mais la vérité est-elle aussi simple ? S’est-on vraiment déjà posé la question : » Qui a tué le Petit Prince ? » Saint-Exupéry n’aurait-il pas dissimulé l’identité de l’assassin dans son roman, lui dont la mort, quelques mois après la parution de son livre, reste tout aussi mystérieuse ?
Code 612. Qui a tué le Petit Prince ? passe en revue hypothèses, coupables et mobiles, pour enfin révéler la vérité stupéfiante sur le secret de Saint-Exupéry, et de son double de papier.
Si vous décidez de la croire…
> Spécificités < - Editions originales : Les Presses de la Cité - Date de parution : 14/10/2021 - Nombre de pages : 236
Et si je vous demandais : quel est, selon vous, le livre le plus traduit au monde? Là, vous me répondriez la Bible. C’est effectivement correct, mais après la Bible, quel est-il? Et bien, la bonne réponse est le « Le Petit Prince » d’Antoine de Saint-Exupéry, en près de 318 langues. Paru il y a près de 75 ans, ce livre demeure une énigme à lui tout seul, tout comme le destin funeste de son auteur.
Il y a donc 75 ans paraissait ce conte que certains bien-pensants ont qualifié d’enfantin, de niais mais ont-ils vraiment compris toute la subtilité du récit? Ont-ils réellement compris le message qu’Antoine de Saint-Exupéry voulait transmettre? Ont-ils été plus loin qu’une simple lecture littérale de l’oeuvre? Non, j’en doute.
Ce livre du Petit Prince, je l’ai découvert en quatrième primaire, l’équivalent du CM1 français. Lecture imposée par l’institutrice, je me souviens que certains parents des élèves de ma classe s’interrogèrent quant au niveau du bouquin et de savoir si ce n’était pas trop compliqué de faire lire ce livre à des enfants, seulement âgés de 9-10 ans. Pourtant, malgré notre jeune âge à l’époque, je me souviens encore de cette lecture, près de 26 ans plus tard. Cela démontre ainsi bien le pouvoir de la littérature sur notre vécu.
« Code 612 Qui a tué le Petit Prince » de Michel Bussi se lit comme une enquête policière à la fois sur les mystère du livre en lui-même et ses messages subliminaux que sur la disparition énigmatique de son auteur, le 31 juillet 1944 à bord de son avion. Il disparaît lors d’une mission de reconnaissance dans la Méditerranée, au sortir de la Seconde Guerre Mondiale. Même si des débris de son bimoteur ont été retrouvés fin des années 90, son corps n’a pas été retrouvé et la lumière n’a jamais été faite sur ce mystère.
Michel Bussi, lui-même passionné par cet univers, nous offre une enquête hors du commun qui fait voyager ses lecteurs aux travers de différents pays, tout en évoluant au fil du récit du Petit Prince. J’ai adoré ce livre car il m’a permis de me rappeler cette œuvre lue à 9 ans, de retrouver d’une manière nostalgique cette période de l’enfance qui rimait tant avec l’insouciance. Michel Bussi revient avec beaucoup de poésie sur ce conte qui a bercé l’enfance de nombreux lecteurs.
Faisant le parallèle entre la vie privée de Saint-Exupéry et le substrat de sa fiction, j’ai eu une lecture différente de ce que je me rappelais du livre. Les détails et indices semés par Saint-Exupéry sont mis en lumière et la compréhension du livre est totalement remise en compte. Écrit avec une grande fluidité, c’est à la fois passionnant et attachant avec des personnages hauts en couleurs.
Pour ceux qui n’auraient pas lu « Le Petit Prince », n’ayez aucune crainte. Au contraire, car je pense que Michel Bussi vous donnera envie de le découvrir et si c’était déjà chose faite, c’est une relecture très documentée et envoûtante qui vous sera offerte.
En plus de passer un très beau moment avec la lecture de ce livre, vous ferez une très bonne action puisque Michel Bussi a choisi de reverser tous ses droits d’auteur à la « Fondation Antoine de Saint-Exupéry pour la Jeunesse » qui soutient et cofinance des projets pour la jeunesse en France et dans les domaines de l’éducation et de l’environnement. Alors qu’est-ce que vous attendez pour faire d’une pierre, deux coups?
Je remercie les Editions Les Presses de la Cité pour leur confiance.
« Le temps de recueillir des souvenirs, le temps de se convaincre que ce qui est fané va refleurir, que rien n’est jamais enterré, tout n’est qu’enraciné. »