> Quatrième de couverture <
« David… ? C’est moi, c’est Vincent ! Il faut que tu viennes ! Il faut que tu me rejoignes dans notre village d’enfance… il s’est passé quelque chose… c’est horrible, je n’ai jamais vu ça !… »
Une disparition anormale, un meurtre sans précédent, un village divisé entre croyances et superstitions, une atmosphère étouffante…
David et Vincent, deux gosses d’Assieu devenus flics, vont s’immerger dans cette enquête, et sans le savoir vont descendre aux portes de l’enfer…
> Spécificités < - Editions : Taurnada - Date de parution : 05/11/2020 - Nombre de pages : 320
Voilà ma première lecture dans le cadre du Prix des Auteurs Inconnus 2020. Chaque mois, chacun des jurés se voit attribuer une lecture dans les catégories pour lesquelles il participe. Pour ma part, je suis jurée en littérature blanche et en littérature noire. J’ai été ravie lors de la découverte de ma lecture pour le mois de juillet car j’avais reçu ce livre par la maison d’édition Taurnada mais comme il concourait au Prix, j’avais dû la mettre de côté.
La quatrième de couverture donne le ton de la lecture : mystérieuse et haletante. Dès les premières pages, le lecteur se trouve captivé par le récit qui se déroule à mille à l’heure. Déjà un bon point pour ce livre.
Le second élément beaucoup apprécié est la justesse de l’écriture. Pas de dialogues un tantinet bêbêtes ou de phrases alambiquées ne voulant au final rien dire. C’est net et précis, comme j’aime que cela soit dans les thrillers et romans noirs que je lis.
Même si on est bien dans un thriller pur et dur, les sujets sont très actuels comme celui de l’écologie par exemple. Lorsque cela est parfaitement intégré dans l’histoire et que cela est cohérent, cela me fait encore plus apprécier le bouquin.
Écrit sous la forme du témoignage d’un des enquêteurs, cela permet une totale et rapide immersion dans le récit. En tout cas, j’ai trouvé ça très couillu de débuter l’histoire avec des détails assez gores mais qui, au final, ont leur importance et ne sont pas là juste pour faire de la figuration.
Un dernier point que je relèverai et que j’ai vraiment beaucoup aimé est cette ambiance en huit-clos dans ce petit village d’Assieu, village d’enfance de l’auteur. Même si c’est au travers d’un thriller, il en retranscrit l’essentiel et s’excuse d’ailleurs dans le prologue pour en avoir fait le décor d’une histoire assez violente. Je me rends compte que j’aime de plus en plus ces livres qui arrivent à vous faire ressentir une atmosphère particulière, aussi angoissante que par son décorum.
Voilà donc une aventure littéraire qui commence très bien. Si les autres livres de la catégorie de littérature noire sont aussi bons, le choix final sera décidément compliqué !
Je tenais à remercier les Éditions Taurnada pour leur patience.
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