Littérature blanche
« Le bonheur l’emportera » d’Amélie Antoine chez XO Editions, 384 p.
Elle s’appelle Sophie, elle est dynamique, débordée, et elle déteste lâcher prise. Son enfant, Maël, est différent. Très différent. Elle le sait mais ne l’accepte pas…
Joachim, le père, lui, est un homme engagé. Un combattant. Il aimerait que Maël soit enfin lui-même, libre et heureux dans son corps. Mais il ne sait pas comment l’aider à sortir de son enfermement.
Une famille comme tant d’autres. Déchirée. Dépassée. Au bord du chaos. Il suffit pourtant d’une étincelle pour faire jaillir la lumière. Et croire de nouveau à la possibilité du bonheur…
« Un souffle sur la main » de Bruno Combes aux Editions Michel Lafon, nombre de pages non communiqué.
Les ados, dans leur solitude, ont parfois une imagination dévastatrice.
… Surtout quand on leur cache la vérité.
Originaire d’Avignon, Lou vit désormais à Paris, où elle travaille dans une agence immobilière. Mais si sa carrière professionnelle est une belle réussite, sa vie privée n’est qu’une longue suite d’aventures sans lendemain. Les hommes, elle ne leur fait plus confiance depuis qu’à l’âge de seize ans, elle a surpris son père dans les bras d’une inconnue. Ce père qu’elle vénérait et aimait plus que tout ! Dans l’intransigeance de sa jeunesse, elle a décidé de ne plus le revoir…
À l’approche de la quarantaine, Lou reste marquée par cette déception quand sa mère, mourante, lui confie un secret qui devrait tout changer, mais dont Lou s’aperçoit qu’il est truffé de mensonges… Elle n’a plus qu’une solution : mener sa propre enquête.
Celle-ci lui permettra-t-elle d’accepter, de pardonner, et de renaître enfin ?
« La marge d’erreur » de Nicolas Rey aux Editions Au Diable Vauvert, 304 p.
Gabriel Salin, double de Nicolas Rey, apprend à 47 ans qu’il n’a plus que quelques mois à vivre.
Errant comme un fantôme dans un terrain vague depuis que son dernier amour l’a quitté, aveuglé par la dépression, assommé par la télé, il ne trouve plus de sens à son existence, n’a plus aucun désir. Lorsque sa toux persistante se change en arrêt de mort, les dés sont jetés : cancer du poumon.
Que faire de ce compte à rebours ? Affronter la réalité ou s’asseoir dessus ? Revoir une dernière fois toutes celles qu’il a aimées ou s’arranger pour tomber amoureux une dernière fois ?
« Rue du Rendez-Vous » de Solène Bakowski aux Editions Plon, 384 p.
Rien ne prédestinait Alice Beausoleil et Marcel Dambre à se rencontrer. Pour que le vieil homme ouvre sa porte à la jeune femme trempée, il aura fallu une grève des transports, un GPS capricieux et un terrible orage.
De leur tête-à-tête inattendu va naître ce qui ressemble à une seconde chance. Un nouveau rendez-vous avec l’existence, peu importe le temps qui reste…
Marcel, quatre-vingt-sept ans, vit rue du Rendez-Vous, reclus dans son atelier de bottier menacé par les bulldozers. Vendeuse en boulangerie, Alice offre son sourire à tous ceux qu’elle croise. En réalité, depuis deux ans, trois mois et quatre jours, en proie à une profonde tristesse, elle s’empêche de vivre.
À mesure que la pluie et les heures s’écoulent, le passé resurgit. Sous l’impulsion de la jeune femme qui l’écoute sans se dévoiler, Marcel raconte la guerre, sa carrière et son amour fou pour sa mère. Et s’il trouvait à son tour la clé pour délivrer Alice de son silence ?
« Un été sans retour » de Giuseppe Santoloquido aux Editions Gallimard, 272 p.
Italie, la Basilicate, été 2005. Alors que le village de Ravina est en fête, Chiara, quinze ans, se volatilise. Les villageois se lancent à sa recherche ; les jours passent, l’enquête piétine : l’adolescente est introuvable. Une horde de journalistes s’installe dans une ferme voisine, filmant le calvaire de l’entourage. Le drame de ces petites gens devient le feuilleton national.
Des années après les faits, Sandro, un proche de la disparue, revient sur ces quelques mois qui ont changé à jamais le cours de son destin.
« Un si proche ennemi » de Gilles Gauthier chez Riveneuve Editions, 177 p.
Un roman poignant inspiré de faits réels : la querelle intérieure d’un diplomate de la cellule de crise du Quai d’Orsay suivant le détournement d’un avion d’Air France par des islamistes algériens qui se remémore un amour de jeunesse vécu en Algérie et qui s’est mal fini.
Un roman poignant inspiré de faits réels : le détournement d’un avion Air France durant la décennie noire en Algérie et la cohabitation en France.
« Désabîmez-moi » d’Emmanuelle Drouet aux Editions des Lacs, 222 p.
Vous avez un coeur qui bat dans la poitrine, vous le savez, mais il ne suffit pas. Parfois seuls les yeux et les mains d’un papa vous font sentir que vous existez.
Et puis un jour, comme par magie, après un tour de passe-passe ignoble dans la salle de bain pendant lequel Papa a sorti son lapin du chapeau, il disparaît brutalement emportant avec lui ses secrets les plus obscurs, vous laissant seule avec votre culpabilité.
Commence alors une quête, celle d’une fillette devenue femme, tentant coûte que coûte de retrouver son père, dans chaque regard et caresse d’autres hommes, intimement convaincue qu’il se cache en chacun d’eux.
« Les eaux de la colère » d’Anne Roiphe aux Editions du Sonneur, 468 p.
Alexandrie, 1883. Un navire marchand en provenance de Calcutta arrive dans le port de la cité égyptienne. Outre sa cargaison d’étoffes, il transporte un dangereux passager clandestin, invisible à l’oeil nu : le microbe du choléra.
Depuis Paris, Louis Pasteur dépêche sur place un groupe de jeunes scientifiques chargés de découvrir le microbe avant le Dr Robert Koch (le chercheur allemand qui a identifié l’année précédente le bacille de la tuberculose), lequel a également rejoint Alexandrie. Il en va de l’honneur de la France. L’équipe se compose de Louis Thuillier, d’Emile Roux et du vétérinaire Edmond Nocard, accompagnés de Marcus, leur assistant.
Selon les instructions de Pasteur, ils installent leur laboratoire dans l’enceinte de l’Hôpital européen et se mettent au travail. Rapidement, ils font la connaissance de plusieurs notables alexandrins, parmi lesquels le docteur Malina, un juif dont la famille vit là depuis trois siècles. Sa fille Este, dix huit ans, d’abord indifférente aux recherches des Français, finit par leur proposer son aide. A force de côtoyer Louis Thuillier, elle se met à envisager un avenir à ses côtés, tout en éprouvant une furieuse envie de comprendre les subtilités du monde microscopique qu’il lui fait découvrir. Cependant, l’épidémie continue ses ravages, alors que les travaux des deux équipes concurrentes stagnent. Puis peu à peu, la rémission s’annonce, les décès se font plus rares, le danger semble s’éloigner et les chercheurs, moroses et découragés, voient le microbe leur échapper : pour Thuillier, Roux et Nocard, un retour en France est donc imminent. Et Louis espère bien repartir en compagnie d’Este…
Littérature noire
« Elma » d’Eva Björg Ægisdóttir aux Editions La Martinière, 496 p., traduction d’Ombeline Marchon.
Un village d’Islande que tous cherchent à fuir. Mais où l’on revient inexorablement vivre… Ou mourir.
Elma ne pensait pas revenir un jour habiter sa ville natale. Akranes, ce petit bourg islandais à l’atmosphère oppressante, où les amitiés d’enfance portent les stigmates de terribles secrets…
Affectée au poste de police local, cette ancienne inspectrice de la brigade criminelle de Reykjavík n’a pourtant pas le choix. Elle fuit une histoire d’amour qui l’a laissée en miettes. L’épaule de son nouveau collègue Saevar semble bien réconfortante. Quand le cadavre d’une femme est retrouvé gisant au pied d’un phare… Une femme qui avait quitté Akranes – comme Elma. Une femme dont le passé murmure aux oreilles de toute la ville, ronge le coeur des habitants les moins soupçonnables…
« La confrérie des espadons » de Pierre Gobinet aux Editions Seuil, 336 p.
Nash Gopler a posé le képi pour réaliser son rêve de devenir moniteur de plongée sous-marine avec son ami Daniel. Un jour, Gaspard, son ancien camarade de chambre à Saint-Cyr, lui propose de participer à une mission à Syracuse afin de découvrir les raisons du naufrage du porte-conteneurs Mare Nostrum.
« Le dard du scorpion » de Preston & Child aux Editions de L’Archipel, 350 p., traduction non communiquée.
La deuxième enquête de Nora Kelly
Le corps étrangement momifié d’un homme est retrouvé dans une ville fantôme du Nouveau-Mexique. À son côté : une croix en or du XVIIe siècle datant de l’ère coloniale espagnole.
L’archéologue Nora Kelly et Corrie Swanson, jeune agente du FBI, doivent déterrer l’homme pour l’identifier, déterminer les causes de sa mort et rechercher un éventuel trésor enfoui…
Mais leur présence dérange et les morts s’accumulent… D’abord l’homme qui a découvert le cadavre. Puis un militaire… L’armée, justement, qui se livrait dans le secteur à des essais nucléaires, ne serait-elle pas responsable de la mort du chercheur d’or, dont le cadavre présente des traces de radioactivité ?
Et quid du supposé trésor ? Une fois encore, l’intervention d’Aloysius Pendergast pourrait lever le voile sur ce mystère…
Témoignages, essais & documents
« Fils d’espionne » d’Andras Forgach aux Editions Gallimards, nombre de pages non précisé, traduction de Joëlle Dufeuilly.
Après le décès de sa mère, le narrateur découvre dans les archives des services secrets hongrois qu’elle a joué dans les années 1970-1980 un rôle d’informatrice.
C’est une deuxième vie, jusque-là tenue secrète, qui est révélée au fil des documents qu’il parcourt : cette femme qu’il croyait connaître a rédigé quantité de rapports sur des éléments et des personnes intéressant la police. Il lui faut se rendre à l’évidence : elle a pendant toute cette période travaillé comme espionne.
Dans un récit protéiforme où alternent narration romanesque, documents et élégie d’un fils désormais orphelin, András Forgách nous révèle toute l’ambivalence de cette figure maternelle. Partagé désormais entre l’amour et l’effroi, l’auteur nous invite à l’accompagner dans cette enquête personnelle qui vise à comprendre les ressorts de la trahison.
« Nos vérités » de Kamala Harris aux Editions Robert Laffont, 352 p., traduction de Pierre Reignier.
Elle fut la première femme noire et la première femme d’origine indienne à concourir pour le poste de vice-présidente. Et à peine élue aux côtés de Joe Biden en novembre dernier, Kamala Harris est déjà pressentie pour prendre la tête des Etats-Unis en 2024. Face au machisme et à l’entre-soi des campagnes présidentielles menées par des hommes blancs de la génération du baby-boom, Kamala HarrisÂÂ («ÂÂ fleur de lotusÂÂ » en indien) incarne une nouvelle génération de femmes politiques. Son charisme, son naturel, sa franchise et sa volonté implacable sont les qualités qui l’ont faite élire.
Fille d’un économiste jamaïcain et d’une chercheuse en oncologie indienne activistes au sein du mouvement pour les droits civiques durant leurs études à Berkeley, Kamala Harris a de qui tenir sa forte inclination pour la justice sociale. Elle a toujours voulu changer la société, défendre la vérité et l’égalité. A 13 ans, elle manifestait déjà contre l’interdiction de jouer sur la pelouse de son immeuble… Cette passion pour la justice, elle la développe durant ses études en science politique et en droit. Entre 2011 et 2017, elle est une procureure générale de Californie intraitable, qui apprend à se faire respecter. En 2017, elle prête serment en tant que sénatrice des Etats-Unis, et apparaît comme l’une des opposantes démocrates les plus déterminées contre Trump et son administration.
« Les heures furieuses » de Casey Cep aux Editions Sonatine, 400 p., traduction de Cindy Colin Kapen.
Années 1970. Alabama. Le révérend Willie Maxwell est accusé de cinq meurtres. Grâce à un avocat hors pair, il parvient à échapper à la justice… avant d’être abattu lors des funérailles de sa dernière victime présumée. En dépit des centaines de témoins présents, son assassin est acquitté.
Dans la salle d’audience, une femme est venue de New York pour suivre les débats. Son nom : Harper Lee. Dix-sept ans après Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, elle trouve dans cette histoire tous les ingrédients pour écrire son deuxième livre, celui qui rivalisera avec De sang-froid de son ami Truman Capote. Un an d’enquête dans la région, puis des années à travailler à sa propre version des faits, pour aboutir à un manuscrit qui ne verra finalement jamais le jour.