> Quatrième de couverture <
Avec ce premier livre incroyablement inventif, Nana Kwame Adjei-Brenyah s’est imposé aux États-Unis comme une nouvelle voix explosive dans la lignée de Colson Whitehead et Marlon James.
Entremêlant dystopie, satire et fantastique, et ses nouvelles donnent à voir avec une effarante lucidité la violence et la déshumanisation de notre monde.
Qu’il mette en scène le procès d’un Blanc accusé du meurtre effroyable de cinq enfants noirs (et qui sera acquitté), le parcours d’un jeune qui tente de faire diminuer son « degré de noirceur » pour décrocher un emploi, le quotidien d’un vendeur de centre commercial confronté à des clients devenus zombies, ou celui des employés d’un parc d’attractions faisant du racisme ordinaire une source de divertissement, Adjei Brenyah le fait avec une maîtrise et une maturité stupéfiantes.
> Spécificités < - Editions : Albin Michel - Collection : Terres d'Amérique - Date de parution : 06/01/2021 - Nombre de pages : 260 - Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Stéphane Roques
Si vous suivez un peu les réseaux sociaux ou les sites de lecteurs, c’est un livre pour lequel vous avez dû lire des articles ou du moins en entendre parler : « Friday Black ». La grande originalité est qu’il s’agit d’un recueil composé de 12 nouvelles écrites par un primo-écrivain américain, Nana Kwame Adjei-Brenyah.
Le fait que cela soit sous la forme d’un recueil de nouvelles reste un risque à souligner pris par l’auteur. Tout d’abord, ce n’est pas un genre que tous les lecteurs apprécient forcément et cela veut donc dire que certains peuvent tourner le dos directement au livre malgré ses qualités. Ensuite, par le fait que ce sont de courtes histoires, le rythme peut être rapidement perdu et le lecteur ainsi ressentir un certain sentiment d’insuffisance. Effectivement, ce n’est pas un travail facile pour un auteur de faire passer des émotions et des sentiments en seulement quelques pages.
Pourtant, Nana Kwame Adjei-Brenyah parvient à faire une critique de notre société de surconsommation très juste, intelligente et judicieuse que ce soit par le racisme latent gangrénant le monde, le surconsumérisme bien présent dans les états occidentaux,…
C’est malgré tout, une lecture en demi-teinte dont je ressors mitigée aujourd’hui. Pourquoi? Tout simplement pour une raison pouvant aisément se produire lorsqu’on lit un recueil de nouvelles : j’ai trouvé que la qualité des nouvelles était assez disproportionnée. En effet, autant certaines m’ont vraiment beaucoup plue et touchée (comme, par exemple, « Les 5 de Finkelstein ») autant d’autres m’ont totalement laissée de marbre et laissée un peu dubitative.
Il est vrai que, vu les critiques dithyrambiques, j’avais peut-être misé trop d’espoirs dans ce bouquin. J’en attendais sûrement de trop. Mais je ne peux pas dire qu’il m’ait profondément marqué ou qu’il restera dans mon esprit de façon ineffaçable, comme d’autres ont pu le faire sur les mêmes sujets.
Comme d’habitude et bien entendu, ceci n’est que mon humble avis personnel et je ne peux donc que vivement vous conseiller de lire ce livre afin de vous forger votre propre opinion.
Je remercie les éditions Albin Michel et le Picabo River Book Club pour l’envoi de ce livre.
J’ai sans doute plus aimé que toi même si pour ma part, le côté un peu science fiction / fantastique m’a moins plus, mais la critique de la société m’a plus plu.