> Quatrième de couverture <
Trois associés, un cadavre, un butin, une embrouille.
Un coup de maître.
Visalia, Californie centrale.
William, l’homme d’affaires, rêve de créer un nouveau pôle d’excellence dans la région qui l’a vu naître, loin de la Silicon Valley et de la Baie de San Francisco. Lorsque sa société Educorp fait faillite, étourdi par le désir de revanche, il accepte l’aide d’un fonds privé sans en avertir ses associés.
Quand Carl, l’avocat fiscaliste, met son nez dans les affaires d’Educorp, ce qu’il découvre va l’aspirer au cœur d’un engrenage incontrôlable.
Philip s’active pour offrir une fin de vie décente à sa mère. Pour y parvenir, le lieutenant de police est prêt à tout.
Le destin de ces trois hommes va se télescoper quand William doit revoir ses associés, une semaine plus tard, à l’occasion du Rassemblement, rituel instauré depuis la fin de leur aventure commune. Parfaite symétrie des situations et des hommes : dans ce dédale de faux-semblants, de violences feutrées et de trahisons, le face-à-face s’annonce comme la plus dangereuse réunion à laquelle ils aient jamais participé.
> Spécificités < - Editions : Cosmopolis - Date de parution : 08/10/2020 - Nombre de pages : 400
Cyril Carrere est un auteur que je suis depuis son tout premier livre, « Le glas de l’innocence » qu’il avait eu la gentillesse de me soumettre à la lecture. Je l’ai ensuite accompagné avec « Grand froid ». Tous deux m’avaient déjà, à l’époque, beaucoup séduite par le fait qu’ils étaient bien ficelés et le talent de l’auteur à conter des histoires.
De ces lectures était née d’abord une amitié virtuelle avant des rencontres dans la réalité, à Paris (au Salon du Livre) ainsi qu’en Belgique. Découvrir un livre d’un ami est toujours un travail périlleux. Si le bouquin nous plaît alors aucun souci mais il peut se passer tout l’inverse. Pourtant, par un souci d’objectivité, en tant que blogueur littéraire, on se doit d’être honnête avec ses lecteurs mais surtout avec soi-même.
Malgré cette remarque, je dois avouer que ce n’est pas mon cas et je me dois d’être objective. Encore une fois, par son dernier thriller paru chez Cosmopolis, il a su m’étonner positivement par sa plume à la fois travaillée et bien maîtrisée dans les codes du genre. « Le quatrième rassemblement » est l’ultime livre que j’ai parcouru et dévoré dès que l’occasion s’en présentait lors des derniers jours de 2020. Je ne pouvais pas rêver mieux pour clore une année littéraire riche en belles découvertes avec de nombreuses surprises et coups de coeur.
Un thriller se déroulant dans le milieu des affaires est un pari risqué car l’histoire pourrait ne pas trouver son public. Pourtant, pour ceux qui auraient quelques appréhensions à ce sujet, je peux vous ôter tout doute quant à votre appréciation certaine de ce récit. Tous les éléments qui constituent un bon thriller sont présents : il y a du suspens, des retournements de situation, de la manipulation du lecteur par l’auteur, plein d’émotions,…
Un autre point fort de ce titre est le dernier tiers du livre qui se déroule sur les chapeaux de roue, où on est littéralement scotché au fil des pages et où on ne voudrait que pouvoir en dévorer encore plus afin de découvrir le fin mot de l’histoire. La tension y monte crescendo pour se terminer par un final d’apothéose.
Un seul petit bémol qui ne m’en a pas moins donné l’envie de mettre ce livre dans mes coups de coeur de l’année : une armada de personnages différents. Comme vous avez déjà pu le lire dans l’une ou l’autre de mes chroniques, une fois qu’il y a beaucoup de protagonistes, j’ai toujours peur de m’y perdre et de ne pas bien replacer les personnages dans leur rôle respectif. J’ai eu un peu ce ressenti au début de l’histoire mais au fil des chapitres, cette appréhension a tout simplement disparu et j’ai vraiment a-d-o-r-é!
Je remercie les éditions Cosmopolis et surtout l’auteur, Cyril Carrere pour l’envoi du livre.
Lecture commune avec ma copine belge d’Instagram : Djustinee (allez faire un tour sur son profil, vous y découvrirez plein d’idées de lectures car comme moi, elle mélange les genres littéraires et il y en a vraiment pour tous les goûts).