> Quatrième de couverture <
New York, 1980. A l’angle de la 72e Rue et de Central Park West, le Dakota Building impose sa silhouette étrange et légendaire.
De retour d’une mission humanitaire en Afrique, le jeune Anton Winter y retrouve ses parents et l’appartement familial. Son père, Buddy, animateur vedette de la télévision qui a fui les projecteurs après une dépression nerveuse, lui demande alors de l’aider à relancer sa carrière.
Or, dans cet immeuble où l’on croise Mick Jagger, Gore Vidal Lauren Bacall ou Ted Kennedy, vit aussi un certain John Lennon, qui pourrait être utile à Buddy pour reconquérir le coeur du public. Mais à mesure qu’Anton s’investit dans sa mission et se lie d’amitié avec le chanteur, il ne peut que remettre en question l’influence de son père sur ses propres ambitions, tandis qu’un certain Mark David Chapman s’apprête à faire couler le sang…
> Spécificités < - Editions : Albin Michel - Date de parution : 30/09/2020 - Nombre de pages : 411 - Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Hélène Fournier
Quel plaisir de découvrir cette ville de New York durant les années 80, bien loin de la ville que j’ai découverte courant des années 2000. L’auteur, Tom Barbash s’immisce dans cette décennie d’il y a près de 40 ans et nous fait découvrir la Ville qui dort jamais sous un angle que je n’ai pas connu.
On y suit les tribulation de Anton et de sa famille qui habitent dans un immeuble mythique de New York et du West Side, le Dakota. Après avoir été atteint du paludisme lors d’une mission humanitaire en Afrique, il revient dans sa ville natale qui lui plaît de découvrir à chaque fois sous un regard neuf. Fils d’un célèbre animateur de télévision au chômage à la suite d’un burn-out, il cherche véritablement sa place dans sa ville, dans sa famille et plus généralement dans le monde.
Autant j’ai beaucoup apprécié la manière dont Tom Barbash dépeint cette ville chère à mon coeur qu’est New York, autant je suis restée sur ma faim quant aux personnages. Sans tomber dans le péjoratif, j’ai parfois eu l’impression de vivre les états d’âme un peu superficiels d’un gosse de riches, me laissant insensible aux protagonistes.
Faisant de très nombreuses références à la culture et la politique de cette décennie des années 80, il est vrai qu’on y apprend plein de choses, surtout si comme moi, vous êtes un enfant de cette décennie et donc, si vous ne l’avez pas vécue avec un oeil d’adulte.
Attention, même si pour moi, cette lecture me laisse un sentiment quelque peu mitigé, ce livre n’en est pas moins bon. Je suis sûre qu’il trouvera son public et que la manière dont les rapports père-fils sont abordés en touchera plus d’un. Peut-être est-ce que parce que je suis une fille et n’ai donc pas l’ « expérience » de ce type de rapport humain qui fait que j’en suis restée souvent impassible, je ne sais pas à vrai dire. J’aurais aimé ressentir plus de choses, comme c’est le cas parfois au travers d’autres livres.
Par contre, pour les fans des Beatles et de John Lennon en particulier, je suis certaine qu’il vous ravira par cette impression, au fil des pages, de faire un bout de chemin en sa compagnie avant cette fin tragique orchestrée par le déséquilibre Mark Chapman.
Je remercie le Picabo River Book Club (et en particulier Léa) et les éditions Albin Michel pour l’envoi de ce livre.