> Quatrième de couverture <
Liv Maria est la fille d’une insulaire bretonne taiseuse, et d’un norvégien aimant lui raconter les histoires de ses romanciers préférés. Entouré de l’amour de ses parents et de ses oncles elle a vécu sur l’ile natale de sa mère dans un milieu protégé avec une douce quiétude et une certaine liberté jusqu’à « l’événement » qui lui fera quitter le cocon familial.
Arrivée à Berlin comme jeune fille au pair, elle va vivre une histoire d’amour forte qui se terminera contre sa volonté.
Simultanément un deuil familial l’amènera à voyager, à grandir et à rencontrer un deuxième amour sincère. Mais aura-t-elle le droit ou se donnera-t-elle le droit de le vivre vraiment ?
> Spécificités < - Editions : L'Iconoclaste - Date de parution : 19/08/2020 - Nombre de pages : 193
Ce livre restera l’un des mes plus beaux moments de lecture de cette année, malgré une histoire difficile mais ô combien superbement bien écrite, émouvante et sensible. Je me rends compte que par cette chronique, je ne pourrai pas rendre justice à la beauté de ce livre.
Liv Maria est une héroïne forte, aussi bien dans son corps que dans son esprit. Elle voyage à travers le monde, elle entreprend des affaires, elle éprouve sa vie sexuelle. Pourtant, elle porte en elle une blessure secrète qu’elle ne pourra jamais cicatriser.
En tant que lecteurs, nous voyageons avec elle, nous vivons ses moments intimes mais aussi ses peines et ses sentiments. La liberté est une part centrale de ce livre. Même si Liv Maria est un être solaire, ses blessures et ses secrets n’en restent pas moins nombreux.
J’ai beaucoup apprécié la façon dont l’auteure, Julia Kerninon a choisi de décrire cette héroïne, si peu commune et troublante par son imprévisibilité. Elle ne choisit pas la facilité puisque ce récit est loin d’être tout rose.
Envoûtée dès les premières pages, je me suis enfermée dans un cocon pour savourer chaque ligne, chaque page. Malgré l’envie de le faire durer le plus longtemps possible, je l’ai quasi lu d’une traite tant j’ai aimé ce livre et son histoire. Une fois terminé, c’est de la nostalgie qui m’a saisie et j’en resterai longtemps marquée.
Lu dans le cadre du Grand Prix des Lecteurs de L’Actu Littéraire 2020.
“Quand on aime quelqu’un, ses défauts nous demeurent inconnus, comme s’ils étaient des pleins d’encastrant parfaitement dans nos creux, mais sans amour, tout le monde est invivable.”
J’entends beaucoup parler ce livre… il va falloir que je le découvre un jour.
Bon dimanche !