> Quatrième de couverture <
Après avoir commis « la seule faute impardonnable du début du XXIe siècle » – exprimer publiquement une opinion impopulaire –, Adeline, célèbre illustratrice de bande dessinée, devient la cible d’attaques haineuses sur les réseaux sociaux. Ellen, une jeune femme de vingt-deux ans sans histoires, subit le même sort lorsque des photos de ses ébats sexuels avec son petit ami du lycée se propagent de manière virale sur la toile. Dans le San Francisco de 2013, elles ont
fait l’erreur d’être des femmes au sein d’une société qui déteste les femmes.
Dans Je hais Internet, Jarett Kobek pose un regard satirique sur une société hyper-connectée, tout acquise au virtuel, intrusive. Il s’en prend à l’idéal libertaire aux origines d’Internet, et se demande comment les géants du net ont réussi à générer des milliards de dollars en exploitant la créativité d’internautes impuissants, sans rencontrer d’opposition. À l’ère du sacre des réseaux sociaux, un récit jubilatoire et salutaire.
> Spécificités < - Editions : Fayard / Pauvert - Date de parution : 10/01/2018 - Nombre de pages : 352 - Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Jérôme Schmidt
A l’heure des nouvelles technologies et de l’invasion des réseaux dans nos quotidiens, ce livre m’avait directement attirée par son titre accrocheur et sa couverture originale. Quand on lit la quatrième de couverture, on se rend compte que ce livre est chaque jour encore plus dans l’air du temps. En effet, au fil des jours, on peut se rendre compte de notre attachement, voire pour certains de leur addiction, à Twitter, Facebook, Instagram et tous les autres…
Heureusement pour moi, malgré mon activité de blogueuse littéraire passionnée et les très bons échanges que j’y ai avec d’autres amoureux des livres comme moi, je n’en suis pas au point d’en être addicte et d’y être à tout heure du jour et de la nuit. Vous-mêmes avez bien dû vous rendre compte que parfois, j’en disparaissais quelque temps pour mieux y revenir.
Dans cette histoire de Jarett Kobek, ce qui est encore plus troublant est l’exemple de Adeline, illustratrice de bandes dessinées dont les propos ont été filmés lors d’une conférence. Chaque jour, on se rend compte qu’avec nos smartphones et autres objets connectés, chaque instant de la vie peut être saisi par un objectif et ensuite, largement diffusé par les réseaux sociaux mais aussi par les plateformes vidéos comme Youtube. Aujourd’hui, en date du 11 juin, vous, comme moi, penserez directement à la vidéo de l’arrestation de George Floyd. Le gros soucis avec ça, c’est que cela peut complètement briser des vies ou des carrières lorsque les propos ou les images sont déformés pour calquer au mieux avec les sentiments de la personne qui a filmé. Et ça, c’est dangereux!
J’ai apprécié la prise à partie de l’auteur vis-à-vis d’Internet et ses dérives. Jarett Kobek prend position de manière franche et directe. Cela ne peut que nous pousser à notre propre réflexion quant à notre propre rapport.
Le souci dans ma lecture a été le style et la forme adoptés par l’auteur. Cela devenait très fluctuant et j’en perdais mon latin. Je finissais par ne plus trouver ni queue ni tête au discours de l’auteur. Cela peut s’avérer ardu à suivre quant aux idées qu’il a voulu développer. Surtout que des longueurs s’ajoutent à cela.. . Le fait de communiquer des exemples est honorable mais ils sont tellement nombreux que c’est difficilement vérifiable.
Ce livre plaira certainement à beaucoup de personnes. Tout ceci n’est que mon humble avis personnel. Je ne peux que vous conseiller à vous le procurer et à vous en faire le vôtre.
REMARQUE : Je remercie Netgalley et l’éditeur pour ce livre. Depuis ce mois de juin, je me relance doucement sur cette plate-forme (pour des raisons diverses, je m’en étais quelque peu écartée). Même si le livre est sorti depuis quelque temps, par respect pour les éditeurs, je chroniquerai bien entendu les livres que j’ai eu la chance de recevoir.