> Quatrième de couverture <
En intégrant une association de bénévoles à l’hôpital, Gabriel devient berceur de bébés.
Anna, jeune médecin, s’apprête à mettre au monde, seule, son premier enfant.
Chacun a son propre combat à mener, un fossé les sépare, et pourtant leur rencontre va tout changer.
Et si, ensemble, ils apprenaient à se reconstruire ? À vaincre leurs peurs et à affronter les fantômes du passé ?
> Spécificités < - Editions: Albin Michel - Nombre de pages : 299 - Date de parution : 26/02/2020
Depuis le début du mois de mars, nous connaissons une crise sans précédent qui a occasionné de nombreuses conséquences notamment, dans le milieu de l’édition. Des maisons d’édition rencontrent de grosses difficultés financières par le fait que certains livres ont été postposés à plusieurs semaines, voire mois et même l’année prochaine. Des auteurs qui lançaient leur dernier « bébé » dans le monde littéraire au début du confinement ont vu les rencontres annulées avec leurs lecteurs,… et j’en passe.
C’est pourquoi à ma petite échelle, je souhaiterais mettre en lumière au fil des semaines et mois prochains des livres qui sont sortis quelques temps avant le début du confinement pour que nous les oublions pas. Bien entendu, vous me direz que les auteurs « banckables » et les « grosses » maisons d’édition n’en ont pas forcément besoin puisque leur situation financière ne s’en retrouve pas forcément en danger. Mais si je vous en parle, c’est parce que ces livres m’ont plu et qu’ils méritent un second souffle. Une fois que le cours de la vie d’édition aura repris normalement, certains de ces livres risquent d’être mis de côté et ce serait dommage pour eux.
C’est ainsi que je vais vous parler du livre « Va où le vent te berce », le dernier né de Sophie Tal Men qui est paru peu de temps avant le confinement (le 26 février pour être exact) et dont la rencontre littéraire devait avoir lieu fin avril à Bruxelles (rencontre bien entendu annulée vu le confinement strict).
J’ai trouvé ce livre à la fois très lumineux et très doux. L’histoire se situe en Bretagne, notamment au sein du service de maternité de l’hôpital de Brest. Gabriel, force de la nature et boxeur à ses heures perdues, fait partie d’une équipe de volontaires un peu particulière puisqu’il y est berceur de bébés. Il y fait la rencontre d’Anna, revenue peu de temps avant son accouchement, d’Argentine où elle y a connu un drame terrible. Alors que tout les éloignait, ces deux êtres auront plus d’une chose en commun.
Malgré un florilège de protagonistes, chacun y trouve sa place (j’ai adoré en particulier Giagia, haute en couleurs). Gabriel et Anna sont deux âmes en perdition mais leur rencontre pourra peut-être changer le cours des choses. Roman basé notamment sur la reconstruction de soi, il est difficile de ne pas y ressentir de nombreuses émotions mais de celles qui font du bien.
C’est le genre de lecture, sans prise de tête. On y rencontre des personnages attachants, dans une ville que je ne connais que par mes lectures (Brest). L’auteure m’a fait, par son style d’écriture très fluide, découvrir un peu plus la Bretagne et ses spécialités (clin d’oeil aux recettes 😉 Je ne connaissais pas Sophie Tal Men avant cette lecture mais cela m’a donné envie de découvrir ses autres romans. Vu la période difficile affrontée depuis plusieurs mois et qui reste malgré tout présente, c’est parfois bien de pouvoir se laisser aller dans une bulle, loin de toute agitation et de bruits. Cette histoire d’êtres blessés ne vous donnera que plus encore envie de profiter des petits bonheurs de la vie.
Par cette aura si solaire et remplie de douceurs, ce livre sera parfait pour cet été et vous fera passer un agréable moment lors de vos prochaines vacances.
Je remercie Sarah Altenloh et les éditions Albin Michel pour leur confiance.
Un livre qui me tente bien que j’ai déjà noté dans ma liste d’envies.
Merci pour cette jolie qui me donne encore plus envie de découvrir cette auteure.
Bonne journée !
avec plaisir 🙂
Pour l’anniversaire de mon blog aujourd’hui, je fais gagner ce livre sur mon compte Instagram si ça te dit (cdrju).
Bonne soirée,
Julie