> Quatrième de couverture <
En attendant qu’une brillante carrière de scénariste s’ouvre enfin à lui, Vincent enchaîne les rendez-vous en banlieue parisienne pour placer des produits d’entretien en duo avec Joseph, le commercial le plus graveleux qui soit. Pétri de complexes, Vincent a pudiquement tu sa profession à la séduisante et cérébrale Noémie, préférant se présenter sous les traits d’un critique d’art free-lance. Une cascade de quiproquos au cours d’un vernissage d’art contemporain cataclysmique va obliger Vincent à pousser le mensonge un peu plus loin.
Et si c’était l’occasion rêvée de faire aboutir enfin son projet de scénario ?
En haut de l’affiche est une satire facétieuse des milieux du cinéma et de l’art contemporain. À travers une galerie de personnages caméléons, Fabrice Châtelain a composé une comédie désopilante et enlevée qui égratigne furieusement la société, là où ça la démange.
> Spécificités < - Editions : Intervalles - Nombre de pages : 218 - Date de parution : 06/03/2020 --> Sortie reportée au 07/05/2020
Il a fallu longtemps avant que ce livre n’arrive jusqu’à moi, mais il a finalement trouvé son petit bout de chemin.
La quatrième couverture m’avait directement alléchée par le fait que ce bouquin était décrit comme une satire du milieu du cinéma ainsi que de celui de l’art contemporain. Je peux vous confirmer qu’il remplit absolument bien sa mission. C’est bourré d’humour et écrit d’une plume bien aboutie pour un premier roman par Fabrice Châtelain.
Vincent n’a pas la vie qu’il rêvait : alors qu’il pensait faire carrière dans le milieu du cinéma, il est commercial en période d’essai pour une société de ventes de produits d’entretien industriel. Devant partager ses journées aux côtés de son collègue, Joseph, bourru et paillard, ils sillonnent les routes pour vendre les produits James Clean. Comme sa vie professionnelle, sa vie amoureuse est aussi à mille lieues de ce qu’il imaginait. Lors d’une rencontre avec la jeune Noémie, il omet de lui révéler sa réelle profession et devient ainsi journaliste culturel. Le problème est qu’une fois que l’on tombe dans les quiproquos, il n’est pas facile d’en ressortir et Vincent en fera les frais.
C’est vrai qu’on est en plein dans la critique des mondes du cinéma et de l’art mais cela n’est jamais méchant ou trop prétentieux. J’ai surtout apprécié qu’on ne tombe pas dans le burlesque ou des clichés gros comme des maisons, ce qui a tendance à m’ennuyer et à décrédibiliser le roman. L’écriture est fluide, ce qui fait qu’on avance très vite dans l’histoire.
Roman assez court puisqu’il ne compte que 218 pages, c’est un choix judicieux qu’a fait l’auteur de ne pas pousser à l’extrême son récit et de se contenter d’un nombre limité de pages. Certains lecteurs risquent de trouver cela succinct mais je pense que cela aurait retiré la saveur du roman.
En ces temps assez moroses malgré le soleil qui brille, j’ai beaucoup aimé cette lecture satirique qui m’a fait souvent sourire mais surtout qui ne m’a pas demandée de me retourner le cerveau. Il y a peut-être certaines maladresses mais au final, j’ai passé un bon de lecture et ce livre a rempli parfaitement sa mission.
Je remercie Babelio et la maison d’édition Intervalles pour l’envoi de ce livre dans le cadre de la Masse Critique Fictions.
Je ne connaissais pas, ça pourrait peut-être me plaire !
Merci pour la découverte !
Bon dimanche.
Avec plaisir Céline!
J’espère qu’en cette période bizarre, tout va bien pour toi.
Porte toi bien,
Julie