> Quatrième de couverture <
” Youra convoque les forces de la nuit, comme dans un opéra magique, dans un conte maudit, un roman gothique. Il avance sans peur ni haine vers un destin déjà écrit. Il a décidé que tout était dit ; il n’y a plus qu’à faire. Les actes seront posés et advienne que pourra, son destin est en marche, et celui de tous ceux vers qui il roule. “
Youra est un jeune médecin bruxellois, idéaliste, interdit d’exercer car juif. Avec sa bande d’amis, il continue de défier le couvre-feu, d’écouter de la musique prohibée, de refaire le monde.
Ce soir d’avril 1943, Youra va même passer à l’action. Avec deux copains d’enfance, il a décidé de tenter ce que les partisans jugent insensé : arrêter le train qui part pour les camps. Séducteur, polyglotte, intellectuel jusqu’à l’obsession, Youra sait que la ” nuit du train ” fera de lui quelqu’un d’autre. Plongé dans les eaux troubles de la Résistance et confronté à celles de la collaboration, il interroge les motivations conscientes et inconscientes qui poussent à risquer sa vie, et à regarder l’ennemi dans le blanc des yeux.
Sylvestre Sbille réussit, dans un premier roman empreint de réalisme magique, le tour de force d’inoculer à son lecteur toute la fureur de vivre d’individus éblouissants, surnageant dans la vase noire de l’Occupation.
> Spécificités < - Editions : Belfond (collection : Pointillés) - Nombre de pages : 315 - Date de parution : 05/09/2019
Alors que les célébrations des 75 ans de la fin de la seconde guerre mondiale et que les commémorations pour la libération des différents camps de concentration se déroulent, j’ai découvert un livre sensible, issu d’une plume douce et sublime.
Alors qu’il s’agissait du premier bouquin que j’ouvrais dans le cadre du Prix des Lecteurs des librairies Club, voilà déjà que j’ai un coup de coeur. Doté d’un sujet difficile, il est pourtant conté de manière si vraie et si intime faisant de ce livre, un livre émouvant et prenant.
Il s’agit de la première oeuvre littéraire de l’auteur, Sylvestre Sbille mais j’espère qu’il ne s’agira pas de sa dernière. Le niveau est déjà bien élevé même si on peut lui trouver des petits défauts, qui ne sont en fait que de brèves imperfections dans l’entièreté du livre ce qui fait qu’elles sont vite oubliées.
Il nous conte l’histoire de Youra, un jeune médecin bruxellois qui a le malheur d’être juif au début des années 40. Idéalistes dans l’âme, lui et ses amis ne souhaitent pas rester impassibles face à l’ennemi allemand et forment un groupe de résistants pour qui la fatalité n’a pas lieu d’être.
Plantant ses décors à Bruxelles principalement, en 1943, c’est toute une page noire de l’Histoire de mon pays que j’ai découverte par l’écriture si réaliste de Sylvestre Sbille. Ce dernier a fait le choix ingénieux d’alterner les chapitres selon les narrateurs, qu’ils soient victimes ou bourreaux, résistants ou collaborateurs.
Avant de lire ce livre, je ne le connaissais pas et pour moi, il s’agissait d’un roman ayant pour cadre le nazisme en Belgique lors de la seconde guerre mondiale. C’est en terminant les dernières pages que j’ai découvert toute la force du livre, notamment par le fait que l’auteur nous conte en réalité l’histoire vraie de Youra Livchitz, sa famille et d’autres protagonistes qui ont gravité autour d’eux. Je n’ai pas pu m’empêcher de lire des articles sur Internet pour approfondir cette lecture qui m’a transportée et dont ses personnages resteront encore longtemps dans mon esprit.
Magnifique hommage à la Résistance, ce livre mérite d’être lu et reconnu. Finalement, c’est l’histoire d’individus comme tout le monde mais qui ont le courage et la force de lutter contre l’abnégation et la barbarie nazie.
Lu dans la cadre du Prix des Lecteurs 2019 des librairies Club.
Ça a l’air intéressant après à voir si j’apprécie car rares sont les romans que je lis sur ce genre de thème 😉
Bonne journée et merci pour la découverte.
Bonsoir Céline,
C’est vrai que ce n’est pas un sujet léger et donc, parfois on préfère trouver dans nos lectures quelque chose de moins lourd.
Si tu as quand même l’occasion, il vaut le détour.
Bonne soirée,
Julie
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