> Quatrième de couverture <
« Lorsqu’on joue de la samba dans une roda, on rit de sa propre misère. Moi et ma solitude, on se tient par la main, on se fraye un chemin au milieu de la musique, émerveillées de se voir si pitoyables et si magnifiques au même instant. »
Au Brésil, dans les années 1930, une orpheline travaille dans une plantation de cannes à sucre. Sa vie bascule lorsque surgit la fille pourrie gâtée du nouveau propriétaire. Alors que tout les oppose, Dores et Graça se lient et s’affranchissent vite du monde dans lequel elles sont nées. Elles vont vivre une aventure musicale passionnelle, faite de bonheur et de rivalité. L’une possède une voix magnifique, l’autre écrit les paroles. Mais une seule prendra toute la lumière et deviendra une star.
De Rio à Hollywood, du fado à la samba, à mille lieues du spectacle conçu pour les défilés de carnaval, L’air que tu respires fait le tableau d’une amitié amoureuse à l’échelle d’une vie et nous invite à réfléchir aux relations qui nous façonnent.
> Spécificités < - Editions : Flammarion - Date de parution : 517 - Nombre de pages: 08/05/2019 - Traduction de l'anglais (Etats-Unis) : Cécile Chartres
Histoire d’une amitié, pas forcément comme les autres, les vies de Graça et Dores ont été intimement liées jusqu’à leur mort. Issue d’une famille riche qui entreprend la reprise d’une plantation de cannes à sucre, Graça va lier un lien intangible et indéfectible avec Dores, membre du personnel. Fuyant leur région, elles vont grandir ensemble, partageant le rêve commun de devenir des stars de la radio.
On suit les deux gamines par le récit qu’en fait Dores, devenue âgée, qui revient sur le cours de sa vie et de son amie, Graça. Comme dans un journal intime, elle y livre ce qu’elles ont vécu depuis leur enfance, étant un peu comme des chattes avec leurs 9 vies, tant leur destinée a été ponctuée de riches événements, bons ou parfois pénibles.
J’ai aimé cette atmosphère si riche et si envoûtante de l’Amérique latine et plus particulièrement, celle du Brésil. C’est parfumé, étincelant de lumières mais il ne faut pas oublier la misère et la pauvreté ressenties par le peuple dans les rues et ruelles des grandes villes brésiliennes.
Frances de Pontes Peebles m’a conté un Brésil (principalement dans ses faiblesses) depuis les années 30 et différent des décors de mes lectures habituelles. Alliant fiction à la réalité, on y découvre l’histoire politique et les étapes par lesquelles le peuple brésilien a été confronté au fil des années comme les héroïnes de ce roman. Même si l’un des thèmes principaux est l’amitié au fil des années, l’auteure n’en oublie pas moins les répercussions dans les différentes classes sociales. La musique, et en particulier, les musiques brésiliennes occupent une place très importante dans l’histoire. Tout mélomane, surtout de musiques latine, appréciera cette originalité.
J’ai trouvé ce livre beaucoup trop long. Selon moi, certains passages étaient trop tirés en longueur et auraient pu être raccourcis. En fin de compte, le livre aurait pu ne compter que la moitié des pages que cela aurait été suffisant pour ma part. J’ai longtemps dû batailler pour poursuivre ma lecture. La routine et la monotonie dans le récit m’ont souvent refroidie et donné envie d’abandonner ma lecture. Pourtant, j’ai souhaité poursuivre en espérant une digne fin, que je n’ai – hélas – pas trouvée. C’est donc en partie une déception que cette lecture.
Comme déjà dit dans d’autres chroniques moins positives, ceci n’est que mon humble avis personnel. Je ne vous dénigrerai jamais un livre parce que je ne l’ai pas aimé, sans tenté de trouver des éléments objectifs. C’est pourquoi je vous conseille de le lire, ou à tout le moins, d’essayer afin qu’on puisse partager nos points de vue.
Lu dans le cadre du Grand Prix des Lecteurs de l’Actu Littéraire.
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