> Quatrième de couverture <
À quoi sert d’avoir dix millions de dollars en devises variées si, comme Neal Nathanson, on se trouve perdu en mer à bord d’un voilier en train de sombrer ? Strictement à rien, sauf à en brûler un sac ou deux dans l’espoir fou d’attirer l’attention.
Sauvé in extremis, Neal se réveille attaché au garde-fou d’une navigatrice en solitaire, méfiante et bien décidée à entendre son histoire. Neal lui parle alors de Bryan, un jeune loup de Wall Street qui a réussi à détourner un magot conséquent avant de s’enfuir dans les Caraïbes. Bien sûr, la banque qui l’employait a lancé des enquêteurs à sa poursuite, avant que les clients spoliés ne s’aperçoivent (enfin) que les traders sont des voleurs.
C’est ainsi que Neal, accompagnée d’une pro de la finance, la très douée Seo-yun, s’est retrouvé en charge de récupérer l’argent.
Simplement, il n’était pas le seul.
> Spécificités < - Editions : Gallmeister - Collection : Americana - Nombre de pages : 278 - Date de parution : 05/09/2019 - Traduction : Julien Guérif
En fin de compte, c’est le premier livre de la rentrée littéraire 2019 dans lequel je me plonge. Généralement je préfère attendre que l’effervescence se calme un peu avant de faire le tri parmi les quelques 500 livres qui sont parus cette année.
J’ai pu découvrir ce livre grâce au Picabo River Book Club, groupe consacré à la littérature américaine que je vous recommande chaudement sur Facebook. Si vous ne le connaissez pas encore, foncez!
Un trader new-yorkais détourne des millions de dollars à sa banque et fuit dans les Caraïbes. Son ancien employeur ne compte pas en rester là et lui met alors aux trousses son meilleur limier et sa plus proche collègue. Survient alors une course-poursuite contre-la-montre dans les îles des Caraïbes, parsemée de rebondissements multiples et de rencontres avec des personnages haut en couleurs.
Polar sur fond de critique du système financier, les chapitres courts s’alternent pour conter les histoires des différents protagonistes. Parfois rocambolesques, les situations sont souvent truculentes et nous ne pouvons pas nous empêcher de sourire avec cet humour caustique développé par l’auteur, Mark Haskell Smith.
L’écriture est directe et malgré les 278 pages, l’histoire est dense et complète. Ce fut un très bon voyage en compagnie de Neal, Bryan, Seo-yun, Chloë et les autres dans cette aventure originale et très rythmée aux couleurs chaudes et en eau profonde. En matière de polar original, en voilà un exemple parfait. Rien que la magnifique couverture vaut déjà le coup d’oeil.
Merci donc au Picabo River Book Club et aux éditions Gallmeister pour ce très chouette partenariat.
Lu dans le même cadre, je suis, tout comme toi, ressortie ravie de ma lecture 🙂
Je suis vraiment ravie d’avoir découvert ce super groupe sur Facebook 🙂
Ce que tu dis est tout à fait vrai. La couverture est juste magnifique et le livre semble assez original. Mis en pense-bête ??. Merci infiniment à toi pour cette chronique. ???