> Quatrième de couverture <
Bruno Hamel et sa compagne Sylvie forment un couple bourgeois à l’existence tranquille, avec leur fille unique de sept ans.
Tout bascule un jour d’automne, où Jasmine ne rentre pas de l’école.
Après quelques heures de recherches, elle est retrouvée morte –; elle a été violée et étranglée–;, dans les fourrés près de l’école.
Dès lors, l’univers de Bruno vacille. Il se fait de plus en plus distant, gagné par une haine sourde. Aussi, lorsque la police arrête le meurtrier, un terrible projet germe dans son esprit : il va s’emparer du coupable et lui faire payer ce qu’il a fait à sa petite fille.
Le jour de sa comparution, il le kidnappe. Tandis que la police fait tout pour le retrouver avant qu’il ne soit allé trop loin, Bruno s’enferme avec le meurtrier dans un chalet isolé, au fond de la forêt québécoise.
Sept jours au cours desquels le chirurgien si humain et fou d’amour pour sa fillette s’enfonce dans une folie de vengeance glaciale, jusqu’à ne plus savoir : le monstre, est-ce lui ou l’autre ?
> Spécificités < - Editions : Fleuve Noir - Date de premières parutions : 28/03/2003 - Nombre de pages : 360
Suspens haletant, l’auteur canadien Patrick Senécal a placé haut la barre en matière d’angoisse et de hautes tensions. Le lecteur suit la vengeance de ce père, dont la vie a bousculé lorsque sa fille Jasmine a été retrouvée assassinée, violée et étranglée sur le chemin entre son école et sa maison.
J’avais découvert cet auteur par son thriller « Le vide » qui m’avait sidérée et déjà beaucoup plu il y a quelques années déjà. Une fois encore, son écriture explosive m’a littéralement conquise.
Les sentiments sont puissants au point que chacun ne peut que s’identifier à ce père, anéanti par le décès de sa fille. Qui d’entre nous ne souhaiterait pas se venger après la perte d’un être cher, causé de la main d’un autre être humain? Attention, c’est fort et cela mène aux tréfonds de l’être humain, nous menant à nous demander jusqu’où se trouve notre part d’humanité?
Petit bémol? Etant une grande amoureuse des animaux, les épisodes du chien (je n’en dis pas plus pour ne rien révéler non plus) m’ont très vite dégoûtée et mise mal à l’aise. J’avoue avoir préférer les passer très vite. Si vous partagez avec moi cette même passion, je vous le conseille alors…
Thanks for sharing