> Quatrième de couverture <
Août 1989. Solène et Raphaël, des jumeaux de onze ans originaires du village de Piolenc, dans le Vaucluse, disparaissent lors de la fête de l’ail. Trois mois plus tard, seul l’un d’eux est retrouvé. Mort.
Juin 2018. De nouveaux enfants sont portés disparus à Piolenc. L’histoire recommence, comme en macabre écho aux événements survenus presque trente ans plus tôt, et la psychose s’installe.
Le seul espoir de les retrouver vivants, c’est de comprendre enfin ce qui est arrivé à Solène et Raphaël. Au risque de réveiller de terribles souvenirs.
> Spécificités < - Editions : Hugo Thriller - Date de parution : 03/05/208 - Nombre de pages : 397
Phénomène littéraire dès sa sortie, ce thriller a connu un succès retentissant, tout le monde en parlait : que ce soit sur Facebook ou les réseaux sociaux, dans la presse ou dans les revues littéraires. Lorsqu’un bouquin connaît ce genre de célébrité, je préfère attendre un peu de temps avant de m’y plonger pour ne pas me laisser trop influencer par ce que je peux en lire, que les critiques soient dithyrambiques ou assassines.
Maintenant que l’auteure, Sandrine Destombes, a sorti un nouveau thriller (« Le prieuré de Crest »), en cas de coup de coeur, je ne devrai pas attendre des mois avant de pouvoir me replonger dans une de ses oeuvres et y retrouver sa plume. J’ai aussi, enfin, pris le temps de découvrir cette auteure qui est, par ce livre, déjà à la publication de son cinquième thriller.
Lors de la fête de l’ail, dans un petit village du sud de la France, dans le Vaucluse, Solène et Raphaël, des jumeaux disparaissent sans laisser de trace. Quelques mois plus tard, l’un des deux est retrouvé décédé. S’écoulera, ensuite, de nombreuses années, sans que personne n’entende plus parler d’eux. Trente ans plus tard, dans ce même village de Piolenc, les enfants se remettent à disparaître et le mystère s’épaissit au fil des jours.
De par le choix de chapitres ne comptant que peu de pages, Sandrine Destombes peut se targuer d’envoyer du lourd en matière de suspens. Une fois un chapitre terminé, on se dit qu’on n’en lira plus qu’un ensuite, mais en fait, c’est chose impossible car on veut savoir ce qui a pu bien se dérouler lors de cette fête de l’ail en 1989. Je pense qu’elle aime jouer avec nos nerfs et c’est réussi.
Autre point particulièrement positif trouvé à ce livre est de m’avoir fait découvrir une région de France que je ne connaissais pas, où l’odeur du soleil et le chant des cigales sont omniprésents. Cela fait du bien de quitter un peu les grandes villes où ont lieu très souvent les thrillers à l’heure actuelle.
J’avoue que cette enquête menée sur 30 ans à la suite de la disparition des jumeaux Solène et Raphaël m’a beaucoup plue, surtout par le twist engagé par l’auteure aux deux tiers de l’histoire car c’était assez culotté. J’ai déjà pu remarquer que les auteurs ayant signés chez Hugo Thriller ont ce talent de sortir des sentiers battus et d’oser des choses que leurs contemporains ne font pas forcément. Chapeau bas donc à cette maison d’éditions pour dénicher ces petites pépites (je pense aussi à mes chouchous : Vincent Hauuy ou Jacques Pons entre autres).
Un tout grand merci aux éditions Hugo Thriller pour leur confiance.