> Quatrième de couverture <
“Le problème, c’est que nous n’avons jamais réussi à nous mettre d’accord sur le début. Est-ce quand Gros Gav a reçu le seau de craies pour son anniversaire ? Est-ce quand nous nous sommes mis à nous en servir pour dessiner des bonshommes ? Ou quand ils ont commencé à apparaître d’eux-mêmes ? Est-ce le terrible accident? Ou quand on a retrouvé le premier cadavre ?”
1986. Eddie et ses amis sont encore des enfants. Ils passent leurs journées à parcourir en vélo leur petit village anglais, en quête de distractions. Ils ont élaboré un langage secret: de petits bonshommes allumettes tracés à la craie qu’eux seuls peuvent comprendre. Mais, un jour, l’un de ces mystérieux dessins les conduit jusqu’à un corps démembré qui change leur existence pour toujours.
2016. Eddie croit avoir définitivement tourné la page lorsqu’il reçoit une lettre contenant un nouveau bonhomme craie. Ses amis d’enfance ont reçu la même missive, mais ce qui ressemble à un canular prend une tournure dramatique lorsque l’un d’eux est tué.
Pour sauver sa peau, Eddie comprend qu’il devra faire la lumière sur ce qui s’est réellement passé trente ans plus tôt.
> Spécificités < - Editions originales : Pygmalion-Gérard Watelet (ici, aux éditions de J'ai Lu) - Nombre de pages : 444 - Date de publication originale : 17/01/2018 - Date de publication en poche : 03/04/2019
Thriller diablement efficace, l’auteure anglaise C.J. Tudor parvient – dans ce livre – à créer un suspens haletant, s’étalant sur une trentaine d’années. Les chapitres alternent entre l’enfance d’Eddie, alors âgé d’une dizaine d’années en 1986 et 2016, où les fantômes de son époque d’insouciance viennent le hanter ainsi que sa bande d’amis.
Eddie grandit dans une petite bourgade anglaise, dans le sud de l’Angleterre, où jusqu’en 1986, les événements les plus marquants étaient des faits divers assez banals dont toute petite ville peut se targuer d’avoir vu se dérouler. Entouré de sa bande d’amis (Mickey, Gav, Hoppo et Nicky), ces gamins d’une dizaine d’années, vont se retrouver pour la première fois face à la mort. Trente ans plus tard, petit à petit, les coupables devront faire face à leurs actes.
Cette histoire racontée du point de vue d’Eddie fait ressurgir ses souvenirs d’enfance et les non-dits qui ont pu avoir de terribles conséquences. Alors que nous posons chaque jour des actes anodins, nous en omettons très souvent les résultats qu’ils peuvent avoir des années plus tard. Les amitiés, les disputes, les peines mais aussi les joies et les moments partagés forgeront petit à petit ce que nous deviendrons. De plus, les secrets des petites villes ne le restent jamais très longtemps et modifient les regards que les uns portent sur les autres.
Chacun des pré-adolescents a sa part d’ombre et les amitiés risquent d’en pâtir. Les mystères les entourent d’un aura, où le lecteur tente vainement d’en trouver le coupable. L’auteure a bien compris où et quand distiller des menus détails qui tisseront, comme une toile d’araignée, la trame de son récit.
Je connaissais vaguement l’histoire et ce bouquin, ce dernier ayant pu bénéficié d’une grande campagne marketing à sa parution en français au début de 2018. Le succès rencontré par ce livre se comprend aisément à sa lecture, tant pour un premier roman, tout y est maîtrisé et vraiment bien ficelé. Même les personnages qui peuvent sembler secondaires aux premiers abords, trouveront et occuperont une place privilégiée où rien n’est inutile.
Un tout grand merci aux éditions J’ai Lu qui vont donner une seconde jeunesse à ce livre par sa parution en modèle « poche » et à BePolar.fr pour l’envoi de ce livre.
Cristine verlédène Marmara . Capture d'écran!!!! Pour me faire un peu peur��. Merci beaucoup pour ta chronique ��
On en parle beaucoup en bien. Je le découvrirai un jour…