Voilà le deuxième livre de la sélection pour le mois de mars dans la catégorie « Polar » (après « Dans les angles morts » d’Elizabeth Brundage dont vous pouvez retrouver ma chronique ici : https://musemaniasbooks.be/2019/03/27/dans-les-angles-morts-delizabeth-brundage-thriller/) en lice pour le Prix des Lecteurs des éditions Le Livre de Poche. Il s’agit de « Horrora Borealis » du suisse, Nicolas Feuze.
> Quatrième de couverture <
Tout ce sang qui coule aux pieds de Walker. La question n’est pas de savoir qui est ce cadavre avec une balle dans la tête. Non. La bonne question est : qu’est-ce qui s’est passé en Laponie ? Les souvenirs sont flous, mais ce qui est sûr, c’est que de longue date, Walker ne croit plus au Père Noël. Et vous ? Vous y croyez encore ?
– Spécificités – * Editions : Le Livre de Poche * Paru le 22/08/2018 * Nombre de pages : 269
Lorsque j’ai lu la quatrième de couverture où le journal « L’Express » évoquait l’auteur comme le Maxime Chattam suisse, cela a encore titillé plus ma curiosité nonobstant le résumé de l’histoire. Je ne connaissais Nicolas Feuz que par les couvertures de ses bouquins, n’ayant pas eu l’occasion de les lire. Grâce au « Prix des Lecteurs » dont je fais partie du jury, j’ai eu la chance de le recevoir dans la sélection du mois de mars qui – doucement – se termine déjà et cela a été véritablement une très bonne surprise !
Lors du festival musical Festi’neuch à Neuchâtel, des coups de feu sont tirés faisant plusieurs morts mais surtout une prise d’otage. Preneur d’otage et otage semblent avoir partagé des faits traumatisants mais ils devront retourner dans leurs souvenirs pour comprendre comment les choses ont pu tourner de la sorte. Mais que s’est-il passé en Laponie, pays des rennes, du Père Noël et des aurores boréales ?
Le résumé est assez nébuleux et c’est bien mieux pour le lecteur d’en découvrir toutes les subtilités du récit. Comptant un peu moins de 269 pages, j’ai été littéralement happée par le récit et eu du mal à le lâcher avant de l’avoir terminé.
Même si l’histoire, et surtout la fin, sont peut-être un peu rocambolesque, j’ai beaucoup aimé ce livre qui m’a fait à la fois découvrir la Laponie, la Suisse et plus particulièrement la ville de Neuchâtel. Les descriptions sont si réalistes que j’ai parfois eu l’impression de ressentir le froid glacial du cercle polaire alors je cuisais sous le soleil tropical du Cap-Vert.
J’ai trouvé que le suspens grandissait assez vite au fil des pages grâce notamment à une écriture assez incisive de l’auteur. Je voulais vraiment découvrir ce qu’il avait pu se passer en Laponie et connaître le destin de la famille Walker. Quand je pensais enfin avoir découvert le fin mot de l’histoire, l’auteur m’occasionne un total twist que je n’avais pas vu venir. Franchement, c’est bien tourné et ce, sans que le lecteur ne se doute d’un temps soit peu du final.
Peut-être parce que c’est invraisemblable mais l’auteur a réussi sa mission de me divertir et de m’avoir fait autant apprécié ce récit malgré le pan assez glauque de l’histoire mais on n’est pas dans un livre des Bisounours non plus. Cela pourra en heurter plus d’un, mais vous savez tout comme moi que les auteurs de thrillers ne font pas dans le monde des licornes courant sur des arcs-en-ciel et mangeant des pâquerettes.
En fin de compte, j’ai trouvé que la comparaison avec l’auteur Maxime Chattam n’était pas volée. Nicolas Feuz est un auteur que je compte à l’avenir suivre avec beaucoup d’intérêts et j’espère découvrir très vite son nouveau roman « Le miroir des âmes », paru en août 2018, chez Slatkine et cie.
Christine /Marmara. Merci beaucoup pour ta chronique. Et voilà ! Encore une tentation ?
Bonjour! Je l’ai terminé hier, celui-ci, et il m’aura aussi fait passer un bon moment. Merci pour ce partage! Incidemment, il m’aurai fait venir sur votre blog, que je m’en vais découvrir. Bonne fin de journée!
Bonsoir!
Merci beaucoup pour votre message.
J’espère que vous trouverez votre bonheur ou votre prochaine lecture sur mon blog.
Un tout grand merci de votre visite.
Julie