[Quatrième de couverture]
Okinawa, 1993 – Un jeune garçon subit au quotidien les accès de violence de son père. Au plus fort d’une enfance chaotique et solitaire, il noue une amitié solide avec une camarade de classe.Mais l’horreur l’attend au tournant …Tokyo, 2017 – Une série de meurtres dans le quartier cossu de Meguro place l’inspecteur Alex Nakayama dans une situation désespérée. Son excentrique mais talentueux assistant Hayato Ishida le supplée et va apprendre à ses dépens que les masques de la société japonaise renferment parfois de lourds secrets… Entre déni et suspicion, le cauchemar ne fait que commencer.
– Spécificités – Editions : Le Lys Bleu – Pages: 356 – Date de parution: 25/09/2018
Comme vous avez déjà pu le constater sur mon blog, je lis des auteurs confirmés mais pas seulement. Il m’arrive aussi de découvrir des primo-écrivains. Pour ces derniers, ça peut être les maisons d’éditions qui me les proposent mais parfois, cela peut être les auteurs eux-mêmes qui me proposent leurs livres (comme a été le cas pour Sébastien Didier, « Je ne t’oublie pas », ma chronique déjà sur le blog : http://musemaniasbooks.blogspot.com/2018/05/je-ne-toublie-pas-de-sebastien-didier.html), ou comme ici avec « Le glas de l’innocence ».
Très souvent, je suis dans l’obligation de (hélas) refuser, car le temps me manque, mes journées ne comptant seulement que 24h (ça m’arrangerait beaucoup si elles pouvaient en compter le double;). Mais dans le cas présent, j’ai directement été séduite par la quatrième de couverture et je me suis dit : « Pourquoi ne pas laisser une chance à ce livre? » Bien m’en fasse car j’ai vraiment apprécié sa lecture.
Ce thriller m’a transportée dans une culture assez méconnue pour ma part et c’est déjà un très bon point. On y suit l’enquête menée par l’inspecteur Alex Nakayama dans les beaux quartiers de la vile de Tokyo, Meguro, à la suite de l’assassinat de deux étudiants. Aidé par Hayato, son tout jeune assistant très sûr de lui, Alex était loin d’imaginer que son histoire personnelle allait se trouver autant mêlée à son enquête. Quand son propre passé va ressurgir, les complots et secrets s’accumuleront au risque de briser les certitudes.
Le Japon n’est pas un pays que je connais, hormis les quelques films et séries télés que j’ai pu regarder et qui s’y sont déroulaient. L’Asie n’est pas un continent forcément très représenté dans mes lectures puisque celles-ci se déroulent principalement en France, en Angleterre ou aux États-Unis.
Cyril Carrere a réussi à me faire voyager vers ce pays lointain et à découvrir la ville de Tokyo. La culture japonaise prend une place toute particulière au travers de l’histoire.
Comme j’ai déjà pu l’évoquer dans d’autres articles, j’ai parfois des difficultés à retenir les noms asiatiques des personnages. Pour éviter de m’y perdre au fil des pages, je me suis construit un petit aide-mémoire. Et ça a bien fonctionné car il m’a beaucoup aidée et j’ai pu ainsi savourer toute l’histoire, sans devoir revenir constamment en arrière.
Comme tout bon thriller qui se respecte, le suspens monte crescendo à chaque page qui se tourne. La mise en place de la trame prend parfois un peu de temps mais arrivée à près de la moitié, j’avais vraiment envie de connaître l’identité du tueur.
Le final se tient et tout du long, j’ai trouvé le récit assez bien cohérent. Pour un premier thriller, je l’ai trouvé assez bon et abouti. Certes, il n’est peut-être pas parfait mais c’est très prometteur pour les prochains livres de Cyril Carrere. J’ai été contente de m’être laissée tentée et je souhaite tout le meilleur à cet auteur, que je tiens à remercier pour toute sa gentillesse.