Merci beaucoup à Netgalley et à son auteure, Amélie Antoine d’avoir proposé ce roman, paru en auto-édition à sa lecture.
> Quatrième de couverture <
Il était une fois une famille heureuse et unie.
Des jumelles de six ans qui se ressemblaient comme deux gouttes d’eau..
Des enfants fusionnelles qui grandissaient ensemble et s’adoraient.
Jusqu’à un soir de feu d’artifice où l’une d’elle se volatilise brutalement.
Il était une fois deux fillettes inséparables.
Jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’une.
Il était une fois une histoire qui n’a rien d’un conte de fées.
« On ne sait jamais ce qui se passe au sein d’un foyer, derrière les murs d’une maison semblable à des dizaines d’autres. On ne connaît jamais l’intimité, les secrets, les travers d’une famille que tous pourraient jurer ordinaire, ordinaire à pleurer. Un pompier respecté de ses collègues, une coiffeuse efficace et appréciée de sa clientèle, deux gosses adorables, une maison avec un jardin et une balançoire, tout ça, c’est seulement la façade, la surface, la partie émergée de l’iceberg. »
– Spécificités – * Editions: Auto-édition * Paru le 9/11/2017 * Nombre de pages : 396
Pour rappel, « Avec elle » de Solène Bakowski et « Sans elle » d’Amélie Antoine sont un projet d’écriture à quatre mains. En prenant un point de départ commun : une paire de jumelles, ces deux auteures françaises se sont plongées dans leurs histoires, sous la forme d’un roman-miroir, en imaginant ce qu’un petit détail peut alors tout y changer.
Ma chronique de « Avec elle » est déjà disponible sur le blog.
« Sans elle » est également l’histoire de ces mêmes jumelles : Coline et Jessica. Coline étant punie à la maison, sa maman, Patricia et sa sœur jumelle, Jessica se rendent au feu d’artifice du 14 juillet. Alors que la fête bat son plein, Patricia, la maman lâche des yeux deux minutes sa fille et celle-ci qui disparaît. Les jours puis les mois passent sans que la police ne trouve la moindre trace de Jessica.
Dans cette histoire qui se déroule d’abord sous l’enquête policière pour retrouver Jessica, on a plus l’impression d’être dans un thriller afin de comprendre ce qui a bien pu lui arriver. La même famille est vue sous deux interprétations différentes.
Dans « Avec elle », on y découvrait la présence de l’autre jumelle, manipulatrice à bien des égards faisant vivre dans l’ombre la seconde. Ici dans « Sans elle », la disparition de l’une occasionnera aussi une part d’ombre sur la seconde mais d’une autre façon.
Autant « Avec elle » se concentre sur la psychologie dans les relations gémellaires, autant « Sans elle » se centralise sur les effets dévastateurs que peut avoir la disparition d’un enfant sur la famille au sens large, les voisins et les amis.
Toujours pour votre information, sachez que fin de cette année 2018, ce roman ainsi que son « frère », « Sans elle », sortiront en version «broché» aux éditions Michel Lafon sous la forme tête-bêche.