> Quatrième de couverture <
Tueur en série… Traque infernale. Médecine légale. Services secrets. … Terrorisme. La victoire du Mal est-elle inéluctable ?
Ce thriller va détruire vos nuits et hanter vos jours.
Avant toute chose, il faut savoir que ce livre est le troisième opus de la trilogie suivant les enquêtes de Ludivine Vancker. Il vient après « La conjuration primitive » et « La patience du diable ». Des rappels sont faits au fil de l’histoire mais, contrairement à d’autres livres (je pense surtout au livre « Le tueur au miroir »), il peut tout à fait se lire indépendamment des deux premiers. Ce que j’ai d’ailleurs fait, sans le vouloir dans un premier temps.
Très grande fan de Maxime Chattam, je n’ai absolument pas été déçue par son dernier bébé même si, mais c’est mon opinion tout à fait personnelle, il a fait de gros changements dans son style d’écriture.
Tout d’abord, les chapitres sont plus longs qu’à l’accoutumée. Ensuite, le style d’écriture est moins fluide mais plus réfléchi. On quitte les thrillers sanguinolents pour se retrouver dans un sujet qui est, hélas, entièrement d’actualité : le terrorisme et sa lutte par des hommes et femmes de l’ombre. Maxime Chattam a de très bonnes sources et cela se ressent dans le déroulé de l’histoire car tout semble cohérent. On se retrouve face à une réalité de terrain, tout à fait plausible, contrairement à ce qui est parfois filmé dans les films et séries américains.
Lectrice que je suis, j’ai tenté de trouver le coupable au long de l’intrigue et en fait, j’étais à chaque fois très loin du compte. L’auteur arrive à vous faire perdre vos repères et à vous faire douter quant à la machination mise en place. La dernière partie de l’histoire et plus particulièrement le final, sont absolument bluffants.
Malgré le changement opéré, je reste une inconditionnelle de Maxime Chattam, auteur qui arrive à se renouveler et, surtout, à sortir de sa zone de confort. Pour moi, il arrive à chaque fois à produire une petite pépite du genre. Pour beaucoup d’autres lecteurs (qui émettent des avis mitigés), il se serait perdu dans les méandres du terrorisme et d’une actualité encore trop brûlante, pour ma part, moi je lui tire mon chapeau!