Merci à Babelio et aux éditions Loubatières, grâce auxquels j’ai reçu ce livre dans le cadre de la Masse Critique « Beaux Livres ».
{Quatrième de couverture }
Chaque jour, près de 100 000 avions décollent depuis l’un des 14 000 aéroports dans le monde, soit un chaque seconde. L’immense majorité de ces avions transportent des passagers, environ trois milliards par an. Sur le plan industriel, les livraisons d’appareils civils de ligne sont passées, hors jets d’affaires, de quelques dizaines d’exemplaires par an dans les années 1950, à près de 300 en 1974, puis plus de 1 500 en 2015.A eux seuls, ces chiffres révèlent l’importance du secteur et laissent deviner la multitude de métiers qui sont derrière cette activité toujours en expansion. Parmi les acteurs de ces métiers, il y a ceux qui conçoivent les appareils, ceux qui les produisent, ceux qui les entretiennent, ceux qui assurent la régularité et la sécurité des vols, les équipages, le personnel au sol. A ce vaste ensemble de professionnels passionnés, il convient d’ajouter une véritable microsociété d’amateurs – non moins passionnés – composée de maquettistes, photographes ou voyageurs, toujours émerveillés par ce prodige : faire voler un “plus lourd que l’air”.
Cet univers professionnel, jeune encore et générateur de progrès technologiques remarquables, est ici présenté en trois grands temps chronologiques, le temps des pionniers et des exploits individuels (1890-1945), le temps de l’industrialisation et de la massification (1945-1980), enfin, le temps de l’informatisation et de la démocratisation mondiale (1980 à nos jours). A travers ces métiers, avec les hommes et les femmes qui les ont créés et fait évoluer, ce livre est une façon inédite de découvrir l’histoire de l’aviation.
Déjà quand j’étais toute petite, le monde de l’aviation me fascinait. C’est pourquoi lorsque Babelio a organisé sa dernière Masse Critique de 2017 sur les beaux livres, j’ai choisi « Les métiers de l’aviation : histoire & patrimoine».
Chroniquer un « beau livre » n’est toutefois pas chose simple. En effet, un « beau livre » n’est pas, selon moi, un livre comme j’en lis des dizaines par an et ne s’aborde pas de la même façon. C’est un livre qu’on feuillète, dont on admire les photos et lit ce qui nous intéresse au gré de nos humeurs. C’est donc ainsi que j’ai fait pour ce livre.
Il est accessible à tout public. Malgré les spécialités des différents auteurs, ceux-ci sont restés dans du vocabulaire et des textes à la portée d’un quidam sans tomber dans le jargon professionnel qui pourrait en refroidir plus d’un.
Les images sont belles et de par les anecdotes partagées par les auteurs, le lecteur peut découvrir de nouvelles choses.
Au fil des pages, le texte est bien présent tout en se partageant à part égale avec les images de bonne qualité. J’ai été surprise par le nombre de photos montrant des femmes travaillant comme ouvrières dans la conception des avions et ce, depuis déjà très longtemps. Alors qu’on pense habituellement que les métiers techniques sont accaparés par les hommes, ce livre en est la preuve contraire (un chapitre est d’ailleurs consacré aux femmes dans l’aviation).
Ce livre est à conseiller à tous les amoureux du monde de l’aviation mais aussi à tout public, de par son accessibilité. Et pourquoi ne pas faire naître de futures vocations, justement dans le monde de l’aviation.