Je remercie les éditions Presses de la Cité pour leur confiance par l’envoi de ce livre d’un auteur que j’apprécie beaucoup, Michel Bussi. Lisant quasi toujours ses livres en vacances (« Ne lâche pas ma main », « Un avion sans elle »), ils ont une petite saveur particulière d’air iodé, de sable chaud et d’eau salée.
> Quatrième de couverture <
«Je m’appelle Colin Rémy. J’ai seize ans. Je suis orphelin.
C’est du moins ce que tout le monde m’a toujours dit. Pour ma part, je ne l’ai jamais vraiment cru.
C’est aussi pour cela que je suis retourné cet été d’août 2000 à Mornesey, la petite île anglo-normande au large de Granville où j’ai passé les premières années de ma vie.
C’est alors que tout a basculé dans la folie.
Quel rapport entre mon histoire et l’évasion de deux prisonniers lors d’un transfert vers le centre de détention, semant la panique sur Mornesey au coeur de la saison touristique ?
Dois-je croire les légendes de l’île ? Mornesey serait peuplée de bagnards et de leurs descendants … Un trésor légendaire, la Folie-Mazarin, dormirait dans le labyrinthe de souterrains creusés sous l’île.
A qui puis-je faire confiance ?
Peut-on voler la mémoire d’un enfant de 6 ans ?
Pourquoi suis-je le seul sur l’île de Mornesey à avoir reconnu mon père ? Vivant !»– Spécificités – * Editions : Presses de la Cité * Paru 16/05/2018 * Nombre de pages : 420
J’avoue que cette histoire n’est pas ma préférée de Michel Bussi mais j’ai lu ce roman comme un livre d’aventures et j’y ai malgré tout passé un bon moment.
Colin a 15 ans et est orphelin depuis l’âge de ses 6 ans. Habitant la banlieue parisienne, il décide de partir en colonie de vacances pour un stage de voile sur l’île de Mornesey. Cette île est en fait l’endroit où il est né et où il a vécu avec ses parents avant la disparition de ces derniers. Au même moment, deux prisonniers décident de s’évader de la prison et restent introuvables pour les forces de l’ordre.
Un point commun lie ces destins où machination et tromperie seront les maîtres-mots. Malgré ses presque 450 pages, j’ai trouvé qu’il s’agissait d’un roman avant tout familial où la recherche d’identité se joint à la quête d’un « trésor » disparu.
On ressent que, même si le texte a été retravaillé, il s’agissait du premier écrit de Michel Bussi car son écriture a beaucoup évolué même si le style y était déjà bien abouti.
Bien que les lieux où se déroule l’intrigue soient imaginaires comme annoncés dans l’introduction, ils sont sacrément bien pensés et les autres îles anglo-normandes doivent avoir un air de ressemblance avec celle du livre !
Michel Bussi aurait dû devenir agent de voyages car il sait absolument bien vous vendre une destination au point de vouloir en faire votre prochain lieu de villégiature. Je retrouve ce point essentiel à chacune de ses histoires et surtout pour « Ne lâche pas ma main » qui se déroule à La Réunion. Une fois refermé, vous n’aurez plus qu’une envie : celle de vous y rendre.