Faisant partie de la sélection pour le Grand Prix des Lecteurs de l’Actualité Littéraire, ce livre « feel-good » m’a beaucoup plu.
<Quatrième de couverture>
« Croyez-moi, si je pouvais vivre éternellement, je le ferais. Au lieu de ça, je vous fais un cadeau. Il y a des choses là-dedans qui vous surprendront. Vous choqueront, même. Des secrets à révéler, des histoires à raconter. Ne vous attendez pas à ce que ce soit facile – ce qui vaut le coup ne l’est jamais, si ? » Poppy et Rose étaient auparavant aussi proches que peuvent l’être deux sœurs, mais cela fait plus de dix ans qu’elles ne se parlent plus. Jusqu’au jour où elles apprennent que leur mère est morte – sans avoir jamais eu la chance de voir ses filles réunies. Mais Andrea n’était pas le genre de femme à laisser la mort se mettre en travers de ses plans. Connaissant ses filles mieux qu’elles ne se connaissent elles-mêmes, elle leur a légué un dernier cadeau d’un genre unique dans l’espoir de les réconcilier : La Vie de A à Z. »
– Spécificités – Editions : Milady – Pages: 474 – Date de parution: 13/06/2018
L’an passé, pour le Grand Prix des Lecteurs, le genre «thrillers» était mis en avant. La sélection reprenait des nouveautés parues cette année dans le domaine de la littérature générale. Cette catégorie est très vaste et c’est ainsi que j’ai reçu des livres très différents : « Scherbius (et moi) », « Millésime 54 », « Des papillons dans le cœur »,…. Les sujets de ces bouquins étaient donc littéralement différents.
Pour le livre ici présent « La vie de A à Z », on retourne dans le domaine des livres « feel-good » et celui-ci m’a vraiment fait du bien, comme son genre l’indique. C’est une belle histoire authentique, dont la plume est sensible et touchante. Contrairement au livre « Des papillons dans le cœur » qui m’avait quelque peu ennuyée, ça été tout le contraire pour « La vie de A à Z ».
Il est difficile de ne pas s’attacher aux deux sœurs : Poppy et Rose. Inséparables depuis leur naissance, la vie les a éloignées par un événement cruel. Une fois l’âge adulte atteint, elles ont fait leur petit bout de chemin, vivant comme deux étrangères. Alors que Gloria, leur maman, se sait atteinte d’une maladie incurable, elle décide de tout faire pour réunir ses deux filles sous la forme d’un jeu parcourant les 26 lettres de l’alphabet. Comment chacune va pouvoir surmonter le deuil de leur maman ? Est-ce que le poids des années va continuer à éloigner ses deux filles ou le pardon reste-il possible ?
Malgré près de 500 pages, j’ai été happée par l’histoire de ces deux sœurs qui étaient tout l’une pour l’autre mais qui, pour une raison que l’on ne découvre que plus tard dans la trame, n’ont plus aucun contact comme si l’autre n’avait jamais existé. Les chapitres sont assez courts et on évolue petit à petit avec le regard de chacune des sœurs. Les caractères sont ainsi bien définis et cela permet de mieux les comprendre, indépendamment l’une de l’autre. En plus, l’atmosphère si typiquement anglaise nous invite au voyage et au dépaysement au fin fond de sa campagne.
On se rend vite compte que chaque choix que l’on fait dans la vie a et aura des répercussions encore bien des années plus tard. J’ai trouvé que c’était écrit de manière assez juste, sans que l’on tombe dans le larmoyant inutile. Pourtant, il est difficile de ne pas être émue par les destinées des personnages. C’est le genre de livre où on se retrouve vite avec les yeux humides. Et en même temps, on ne peut s’empêcher de ressentir un sentiment de réconfort.
Ce livre bouleversant m’a fait passé un très beau moment, rempli de tendres émotions. En voilà encore une très belle surprise dans cette sélection.