> Quatrième de couverture <
La vérité cachée derrière 30 rumeurs historiques.
Certains pensent que la guerre de Troie n’a jamais eu lieu, que les Romains ont toujours persécuté les chrétiens ou que les mignons du roi Henri III n’ont jamais été plus que de vulgaires compagnons de cour.
D’autres croient que les sorcières ont bien régi la vie de Salem et que la malédiction de Toutânkhamon est tout sauf une rumeur…
Eh bien, pour Philippe Valode, il est urgent de rétablir la vérité historique sur ces idées reçues qui ont la vie dure.L’histoire n’est pas une science exacte. Des points de vue souvent opposés s’affrontent et certaines idées veulent tordre le cou à la vérité. La particularité de ces croyances- repose sur leur ancrage et sur leur ténacité dans l’opinion publique. Il faut revenir strictement sur les faits et expliquer les raisons de l’apparition de points de vue alternatifs pour détruire définitivement ces rumeurs.
- Spécificités -
* Editions originales : Editions de L’Opportun
* Date de parution originale : 23/01/2025
* Nombre de pages : 224
J’aime beaucoup ce type de livres où le lecteur peut apprendre plein de choses sur des sujets variés ou autour d’un sujet commun, comme c’est le cas ici, sans que cela soit « lourdaud » ou soporifique. C’est ainsi que j’ai plusieurs bouquins de cette maison d’édition, les Editions de L’opportun, qui a un catalogue en présentant un large choix.
Dans le cas présent, c’est une trentaine de rumeurs historiques, regroupées autour de ce thème qu’a choisi d’analyser l’auteur, Philippe Valode, historien de formation. Balayant du 12ème siècle avant J.-C. au début du 21ème siècle, il nous transporte à travers l’Histoire avec un grand « H », où la rumeur a pu, parfois, occasionner d’énormes dégâts.
Dans une introduction riche en informations, il nous apprend qu’il y a deux catégories de rumeurs. Tout d’abord, celle qui apporte une information et ensuite, celle qui procède du mythe. Quoi qu’on puisse en penser, la rumeur n’est pas forcément cantonnée au passé historique ou, à contrario, au passé proche. De par sa pérennité, les gens la pensent confortée dans son authenticité. « Créant la mémoire collective », elle peut alors se substituer aux faits réels. Plus elle se répètera, plus elle sera prise pour la réalité.
Ce livre est intéressant et instructif. Philippe Valode défriche le vrai du faux et « vulgarise » certains éléments pour toucher le plus grand nombre de lecteurs et pas que les historiens.
Toutefois, j’ai relevé que, du fait des chapitres assez courts pour chacune desdites rumeurs, l’auteur va à l’essentiel, sans entrer dans les détails ou dans une succincte mise en perspective. Le lecteur risque de ne pas saisir la portée des faits et d’avoir le sentiment que cela n’a été finalement que survolé. Je pense qu’une brève mise en contexte de l’époque aurait pu ajouter une plus-value. Malgré cela, cela reste une lecture enrichissante pour les curieux, amateurs d’Histoire.
Comme habituellement, cela m’ennuie de relever les couacs mais il y en a plusieurs au fil de ma lecture. D’abord, la présence de coquilles, voire de fautes d’orthographe ou de grammaire ! Pourtant, j’ai lu le bouquin tout à fait normalement, sans me concentrer ou réaliser un travail de relecteur. C’est donc que cela est assez flagrant et saute facilement aux yeux. Ensuite, c’est la même chose pour des coquilles ou erreurs dans les faits. L’exemple le plus criant : le grand incendie de Rome qui a eu lieu dans la nuit du 18 juillet 64 et non en 1964 ! Une relecture sérieuse aurait pu éviter cela facilement ; bref, c’est bien dommage…
Je remercie les Editions de L’Opportun et le site Babelio pour l’envoi de ce livre, dans le cadre de la Masse Critique Non-Fiction.