> Quatrième de couverture <
Darwyne Massily, un garçon de dix ans, légèrement handicapé, vit à Bois Sec, un bidonville gagné sur la jungle infinie.
Et le centre de sa vie, c’est sa mère Yolanda, une femme qui ne ressemble à nulle autre, bien plus belle, bien plus forte, bien plus courageuse.
Mais c’est compter sans les beaux-pères qui viennent régulièrement s’installer dans le petit carbet en lisière de forêt.
Justement un nouvel homme entre dans la vie de sa mère : Jhonson, un vrai géant celui-là.
Et au même moment surgit Mathurine, une employée de la protection de l’enfance.
On lui a confié un signalement concernant le garçon.
Une première évaluation sociale a été conduite quelques mois auparavant par une collègue qui a alors quitté précipitamment la région.
- Spécificités -
* Editions originales : Editions du Rouergue - Format « poche » : Le Livre de Poche
* Date de parution originale : 24/08/2022 - Format « poche » : 31/01/2024
* Nombre de pages : 288 - 320
J’avais découvert, l’année passée, la plume de Colin Niel alors en lice pour le Prix Audiolib avec son livre « Entre fauves » qui se déroulait notamment en Afrique.
Cette fois-ci, il m’a fait connaître la région française d’Outre-Mer qu’est la Guyane française, nichée sur la côte nord-est de l’Amérique du Sud. Cela a été alors mon baptême du feu en littérature.
Le titre « Darwyne » est le prénom du personnage principal : un petit garçon, âgé de 10 ans, né avec une grave malformation des pieds et qui vit dans un bidonville, situé à la lisière de la ville et de la jungle. Ce garçon voue un culte sans limite à sa mère, celle-ci ramenant des amants sans discontinuer. Un matin, le service d’aide à l’enfance est alerté de son cas, un an après que la précédente assistante sociale s’occupant de son cas a disparu du jour au lendemain.
Ce roman d’atmosphère noire ne manque certainement pas de qualités. Pour ma part, ce que j’ai moins apprécié au point de trouver l’histoire un peu longuette sont les nombreuses descriptions de l’environnement très fortes dans les détails. Cela a eu pour moi pour un effet d’essoufflement et de perdre le rythme du récit.
L’accent est vraiment mis sur cette jungle omniprésente et intrigante. Finalement, Colin Niel en fait un protagoniste à part entière, laquelle mystérieuse ne se dévoile qu’à peine.
Il faut un certain temps, quasi la moitié du livre, pour que le côté « noir » s’exprime. C’est donc pour cela que j’ai plus apprécié la seconde partie du roman. Par contre, j’ai aimé le plaidoyer sous-jacent de la protection de la nature ; même s’il aurait pu être mois dans le « brut ».
Bien entendu, ce n’est que mon humble opinion personnelle, n’hésitez donc pas à vous forger votre propre avis sur ce livre.
En lice pour le Prix des Lecteurs des Éditions Le Livre de Poche, dans la catégorie « Polar ».