> Quatrième de couverture <
Hervé est un homme ordinaire. Un voisin banal.
Un gentil mari sans histoires. Un retraité de soixante trois ans qui, pour tuer l’ennui, épie les autres depuis sa fenêtre ou erre dans les rues tranquilles d’Alfortville avec son chien, Billy.
Et passe peut-être parfois une tête au Perroquet, le bistrot du coin.
Un jour, de nouveaux voisins emménagent au dessus de chez lui.
Jeunes, beaux, riches, avec de magnifiques enfants. Ils sont tout ce qu’il n’est pas.
Ils ont tout ce qu’il n’a plus. Si sa femme voit là une opportunité de se faire de nouveaux amis, lui les déteste immédiatement.
« Quand devient-on un monstre ? C’est quoi, un monstre ? » se demande Hervé.
Lorsque l’on se pose la question, c’est qu’il est déjà trop tard.
- Spécificités - * Editions originales : Le Masque - Format « Poche » : Harper Collins Poche * Date de parution originale : 05/01/2022 - Format « Poche » : 04/01/2023 * Nombre de pages : 232 - 224
« Ordinaire », ce roman noir d’Audrey Najar n’en a que le titre. Malgré son genre littéraire, la littérature noire, il vous fera ressentir une pléthore d’émotions. Cela a été mon cas, chose assez rare quand je me plonge dans ce type de bouquin ;
Hervé est un anti-héros dans toute sa splendeur car il mène une vie horriblement banale. Jeune retraité après avoir vendu des pneus durant plus de 40 ans, il doit aménager son temps seul avec son chien, alors que son épouse travaille encore. Il habite un petit appartement, à Alfortville, dans une copropriété banale, un voisin ordinaire comme nous en connaissons tous.
Son quotidien va se trouver ébranler par l’arrivée de nouveaux locataires, une famille jeune, aisée avec deux enfants. Alors que son épouse imagine en faire de nouveaux amis, Hervé voit cette apparition d’un mauvais œil, jalousement, et ce, jusqu’au drame final.
Par son premier roman, l’autrice Audrey Najar dresse le portrait d’un anonyme parmi tant d’autres, dont les échecs prennent le pas sur les réussites alors que le bonheur brille de mille feux pour les autres.
Jusqu’alors banale, la vie ordinaire de cet homme se trouvera bouleversée par deux événements, somme toute ordinaires, mais dont les répercussions engendreront un effondrement psychologique.
Par la finesse de la plume de l’autrice, on subit nous aussi lecteurs, de plein fouet, ces ébranlements au même titre qu’Hervé. Même si le roman est assez court, Audrey Najar parvient à parfaitement décrire cette descente aux enfers, sinistre avec beaucoup de réalisme.
Sans avoir besoin de quelconques artifices inutiles, ce premier roman est diablement prenant et efficace. Une lecture percutante à ne pas laisser passer !
Je remercie les Editions Harper Collins pour leur confiance.
« Il n’y a pas de gens méchants. Il n’y a que des gens malheureux« .
Il me donne très envie, je l’ajoute à ma PAL !
Merci beaucoup !
avec plaisir 🙂
Merci à vous pour votre message!