> Quatrième de couverture <
Il y a un tueur dans la montagne. Vous êtes sa prochaine cible.
Une légende vivante de l’alpinisme.
Une journaliste prête à tout pour l’interviewer.
L’ombre d’un tueur.
Un ultime sommet à gravir.
- Spécificités - * Editions originales : Michel Lafon * Date de parution originale : 02/02/2023 * Nombre de pages : 464 * Traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Eric Betsch
En ce mois de janvier, où des températures hivernales, voire sibériennes sont annoncées en Belgique et en France, je vous ai trouvé un thriller qui vous fera passer cette météo pour des tropiques, tant il vous glacera le sang !
« Asphyxie » d’Amy McCulloch n’est pas un thriller comme les autres, à tout le moins pour deux raisons. La première : pour l’endroit où il se déroule : en effet, on s’envole pour le Népal. Plus particulièrement pour l’ascension du Manaslu, culminant à 8.163 mètres, l’une de ces montagnes, de la chaîne de l’Himalaya. La seconde : c’est en compagnie d’une équipe hétéroclite (une journaliste, une influenceuse, un ingénieur dans les nouvelles technologies, un cinéaste, un sportif chevronné, accompagnés de sherpas). Bien entendu, tant l’expédition que l’ascension ne vont pas se dérouler comme prévu.…
Les décors sont hyper détaillés et vous font voyager comme si vous y étiez, sans les difficultés de la montée en elle-même. On imagine aisément, en tant que lecteurs, les différents sommets, les couches de neige, les tempêtes, tout ce qui constitue cet environnement encore sauvage et hostile.
Ensuite, il est intéressant de savoir que l’autrice, Amy McCulloch, est – elle-même – alpiniste. Passionnée par ce sport, elle est même la plus jeune canadienne à avoir gravi le Manaslu, l’un des « héros » de ce livre. Elle sait donc très bien de quoi elle parle dans ses descriptions des paysages et des difficultés tant physiques que mentales qu’une telle ascension demande.
Par contre, si j’ai un conseil à vous donner, c’est de vous accrocher quant à la quantité d’informations et des détails. J’ai trouvé que le livre comportait certaines longueurs, occasionnant ainsi parfois une petite perte de vitesse quant au suspens. Comptant presque 500 pages, c’est parfois dur de ne pas décrocher (ouf, on est en montagne, attaché en cordée 😉
L’histoire était vraiment divertissante, par ses originalités ainsi que par la traque du tueur. Parfois, l’« enquête » peut sembler être tirée par les cheveux, mais je n’en ai pas tenu rigueur. Mais, c’est un total dépaysement que nous offre ce livre !
Je remercie les Editions Michel Lafon et l’Agence Levens pour leur confiance.