> Quatrième de couverture <
Dans un village reculé de Normandie, Thérèse Sommer attise les passions et dicte sa loi : à son mari qu’elle trompe, à sa mère qu’elle méprise, à ses amants qu’elle consume.
Libre et indépendante, maîtresse de son petit monde, on ne lui connaît pas de rivale. Jusqu’à la naissance de sa fille.
Enfant non désirée, Françoise grandit entre haine et maltraitance. Nuit et jour, elle implore le Ciel et les saints de la libérer de la tyrannie de sa mère. L’une d’elles est de trop.
Françoise doit faire un choix : cultiver la flamme d’un cierge pour son salut ou allumer le brasier de la colère ?
> Spécificités < * Editions originales : Editions de L’Archipel * Date de parution originale : 24/08/2023 * Nombre de pages : 464
« Les pyromanes » est le second ouvrage de Vincent Delareux, après « Le cas Victor Sommer » qui a connu un certain succès lors de sa parution en 2022, également aux Editions de L’Archipel. Ce second roman confirme le talent de cet auteur, âgé de seulement 26 ans !
En 1952, naît la petite Françoise au sein d’une famille dysfonctionnelle : sa mère, Thérèse, couche avec tous les hommes du village et des alentours, tandis que son « père », Serge, persuadé de ne pas être son géniteur est un marin alcoolisé et alcoolique dès ses retours à terre. Françoise doit grandir alors dans la maltraitance sous toutes ses formes. Sa seule bulle d’oxygène est Jeanne, sa grand-mère maternelle, qui tente de veiller sur elle et de la prendre sous son aile.
Alors que le résumé ne laisse pas sous-entendre beaucoup de « rebondissements » ou d’«action », je me suis laissé prendre par l’histoire et j’ai été totalement conquise, malgré sa noirceur certaine.
Les personnages sont très souvent détestables, dotés des pires défauts que l’humanité puisse connaître et pourtant, je n’ai pas pu m’empêcher d’être fascinée par le déroulé du récit.
Dès les premières pages tournées, cela m’a fait penser au magnétique « Né d’aucune femme » de Franck Bouysse. Je ne sais que difficilement expliquer ce sentiment mais il ne m’a pas quittée…
Bien loin du conte de fée, ce roman fait preuve de violences et de méchancetés. Mais pas gratuitement, bien du contraire ! Cette tragédie familiale met en exergue ce qui peut y avoir de plus vil dans l’être humain.
Évoluant au fil des pages, comme Françoise passant de l’enfance à l’adolescence puis à l’âge adulte, le lecteur sera happé tout comme je l’ai été et aura bien du mal à décrocher de ce livre au quotient hautement addictif et brûlant qu’il n’est pas près d’oublier…
Je remercie les Éditions de L’Archipel pour leur confiance.
« Il est de ces pensées qui, grattant la surface du réel, altèrent son apparence. les vivants ont un coeur; les objets, un noyau. Exhumez ce noyau et c’est le passé qui regorge. Chaque vitre recèle mille visages.«
Merci beaucoup pour cette superbe chronique qui me réjouit ! ❤️
Avec beaucoup de plaisir! Merci de m’avoir lue 🙂