A côté des services-presses et des livres lus dans le cadre de prix littéraires, je maintiens des lectures de mon propre chef de livres qui m’attirent de par leur auteur ou simplement parce qu’ils ont attiré mon attention. C’est ainsi que je reste une fidèle visiteuse de la bibliothèque communale ou que je fais des razzias en librairie.
Parce que ma passion est de faire découvrir mes lectures mais que la rédaction de chroniques complètes reste quelque chose de très chronophages et mes journées ne comptant hélas que 24h, je souhaite quand même vous faire part des retours de ces lectures. Ces derniers seront peut-être plus condensés et j’essaierai de passer moins de temps dans mes recherches ou dans la mise en page.
Aujourd’hui, je vous présente deux livres que j’ai récemment lus : « Le supplément d’âme » de Mathieu Biasotto (chez Bragelonne) et « Zack » de Mons Kallentoft (chez Gallimard / Série Noire).
I. « Le supplément d’âme » de Mathieu Biasotto
« Le supplément d’âme » a été mon baptême dans la découverte de l’écriture de Mathieu Biasotto, auteur français dont la disponibilité sur les réseaux sociaux est à souligner. Ses couvertures et résumés m’avaient déjà donné envie de le découvrir et quand une collègue, grande amatrice de lecture comme moi, l’a trouvé dans la bibliothèque de sa ville et me l’a proposé à lire, je n’ai pas hésité. Surtout, qu’elle avait été emballée par sa propre lecture et a su me donner encore plus l’envie de le lire.
Je n’imaginais pas ce genre de livre mais il m’a agréablement surprise. J’ai parfois eu comme impression que l’auteur lui-même s’était retrouvé dans la situation de coma de Thomas, tant les sentiments décrits paraissaient réels. On tremble quand Thomas s’enfonce dans le coma et on parcourt le même chemin que lui afin de savoir la cause de son accident.
On ne peut s’empêcher de se poser les mêmes questions qui le taraudent : est-ce que nos choix personnels risquent d’avoir tant de répercussions qu’on ne puisse s’en douter ? Le personnage de Thomas est très attachant de par ses faiblesses et les mauvais choix qu’il a pu faire.
Pour moi, ce livre a su me donner un électrochoc dans le sens où parfois, on oublie un peu ce qui nous entoure ( pour des broutilles) et revenir au moment présent et profiter de ceux qui nous entoure est vraiment une chance que nous devons pas laisser passer. Profitons plus de l’instant présent (CARPE DIEM !).
Quatrième de couverture : Victime d’un accident de moto, Thomas Garnier est à l’hôpital sous assistance respiratoire, dans un coma si profond que les médecins envisagent de le débrancher. En réalité, il est coincé entre la vie et la mort dans le « supplément d’âme », en compagnie d’un étrange gamin. Il a une chance de revenir du côté des vivants, à condition de comprendre ses erreurs.
De révélation en électrochoc, Thomas recompose la trajectoire de son existence avant qu’il ne soit trop tard. Entre déni et prise de conscience, une seule question le hante : saura-t-il encaisser la vérité ?
II. « Zack » de Mons Kallentoft et Markus Lutteman
Mons Kallentoft est un auteur suédois que j’avais découvert il y a deux ans, grâce à cette même et chère collègue qui me savait fan des auteurs venus du froid. J’avais lu à cette occasion « Les anges aquatiques » qui m’avait déjà beaucoup plu. C’est ainsi que j’avais acheté sa quadrilogie sur le thème des saisons mais dont je n’ai pas encore pris le temps de lire. Quand lors d’une visite à ma bibliothèque communale, j’étais tombée sur « Zack », je n’ai pas pu faire autrement que de le louer.
Encore une fois, cet auteur nordique a su me transporter dans une Suède sombre et violente. Zack est le prénom de son personnage principal, inspecteur d’une unité spéciale de Stockholm. A contrario des romans policiers traditionnels, son héros est drogué et torturé depuis le meurtre de sa mère policière et ce, quand il n’était encore qu’un enfant. L’enquête nous emmène après le meurtre de 4 masseuses thaïlandaises sur les traces d’un tueur mysogine qui est peut-être intimement lié au gang qui gangrène la capitale suédoise.
« Zack » est le premier tome d’une nouvelle série entreprise par Mons Kallentoft et Markus Lutteman. Si comme moi, vous êtes amateur des polars bien noirs venant du froid, alors ces auteurs sont faits pour vous. C’est fluide, c’est attractif, bref : je l’ai beaucoup apprécié et vous le conseille.
Quatrième de couverture : Quatre masseuses thaïlandaises sont brutalement assassinées à Stockholm. Le corps d’une autre est retrouvé mutilé – les marques semblent indiquer qu’elle a été attaquée par un animal. Le jour, Zack Herry fait partie d’une unité chargée d’enquêter sur les affaires les plus difficiles. Comme celle-ci. La nuit, il fréquente les boîtes et consomme de la cocaïne, entre autres avec des gens qu’il pourrait aussi bien être en train d’interroger. Et il soulève les questions qui le conduiront peut-être à résoudre ces meurtres. Guerre de gangs pour le monopole de la prostitution ? Acte isolé d’un maniaque sexuel ? En proie à ses addictions, hanté par les fantômes du passé, Zack est pourtant bien décidé à résoudre cette affaire.