> Quatrième de couverture <
Le jour où son mari prend une balle en pleine tête, elle découvre qu’elle ne le connaissait pas vraiment.
Tué dans un règlement de comptes.
Son avocat lui conseille de rester à l’écart de ses affaires et insiste pour qu’elle renonce à̀ hériter de ce qui lui revient de droit : le quasi-monopole de la prostitution à Copenhague. Les commanditaires du meurtre vont se partager son empire, et ça a l’air d’arranger tout le monde…
Sauf ce soldat, vétéran des rings et de la rue, qui a travaillé pour son mari et qui lui a juré qu’il prendrait soin de sa famille en cas de problème… Doit-elle le croire?
Ces deux-là ne se connaissent pas. Ils n’ont rien en commun – à part le souvenir d’un homme auquel ils veulent rester fidèles.
Ensemble, ils iront jusqu’au bout…
> Spécificités < - Editions originales : La Tengo * Format "Poche": J'ai Lu Editions - Date de parution originale : 13/01/2021 * Format "Poche" : 05/01/2022 - Nombre de pages : 176 * 192
Moins de 200 pages que compte ce roman noir et pourtant, il fait efficacement son job! Écrit par Jérémie Guez, également scénariste de profession, on en perçoit un style visuel qui est indéniable et ce roman très sombre est un vrai uppercut pour le lecteur.
Les chapitres de l’histoire sont courts, eux-mêmes divisés en sections, tout aussi succinctes. Quant aux phrases, elles sont totalement brutes de décoffrage, aucun mot de trop, elles vont directement à l’essentiel. Tout cela engendre un récit à 100 à l’heure, sans aucune élucubrations inutiles qui auraient alors desservi le livre.
Même si l’histoire se situe à Copenhague et plus précisément au sein du milieu de la prostitution, vous ne vous retrouverez pas avec des noms à rallonge, sans quasi aucune consonne risquant de vous perdre dès la première page.
J’ai vraiment été happée par la plume, absolument singulière, de l’auteur. Alors que parfois, je tombe dans des bouquins où une phrase fait quasiment la page entière, ici, ça serait presque tout l’inverse. Les descriptions des décors sont peut-être rudimentaires, voire minimalistes mais totalement cohérentes par rapport à l’environnement du livre, à son aura.
Pour finir, je conclurai que le final est à la hauteur de ce que j’attendais par rapport à ce que m’avait offert l’auteur dans la construction et l’originalité de son livre. J’ai passé un, peut-être fugace, mais excellent moment de lecture.
Je remercie les Editions J’ai Lu pour leur confiance.