> Quatrième de couverture <
Février 2018. Anaïs sollicite l’aide de son ami Thomas Missot, commandant à la PJ de Lyon. Pour elle, pas de doute, sa sœur Esther a été enlevée. Pourquoi aurait-elle, sinon, laissé derrière elle ses clés de voiture, ses papiers et son téléphone portable ?
Les mois passent et, tandis que l’enquête s’enlise, d’autres jeunes femmes se volatilisent. Jusqu’à ce qu’un corps soit retrouvé pendu dans une usine désaffectée, le crâne rasé, la langue sectionnée. Puis un deuxième…
Thomas sait désormais qu’un tueur en série sévit dans la région. Mais il ignore encore que ces cadavres ne sont que la partie immergée du plan machiavélique d’un individu avide de vengeance…
> Spécificités < - Editions : Editions de L'Archipel - Date de parution : 20/01/2022 - Nombre de pages : 340
S’il y a bien une auteure féminine de littérature noire francophone dont j’attends ses romans avec impatience, c’est bien ceux de Chrystel Duchamp. Je la suis depuis ses débuts avec « L’art du meurtre » et je m’impatientais de découvrir son troisième et dernier thriller, « Délivre-nous du mal ». Mais c’est chose faite et quel plaisir!
Le fait de suivre un ou une auteur(e) depuis ses tout débuts dans le milieu de l’édition, permet de constater s’il y a une évolution que ce soit dans l’intrigue, dans le style d’écriture ou encore dans la façon de traiter de la psychologie des personnages.
Dès son tout premier livre, j’avais été épatée par la maîtrise dont elle faisait preuve en matière de codes du thriller attractif. A l’époque déjà, je trouvais qu’elle avait déjà placé la barre très haute pour son premier roman et je constate que son évolution est en fait parfaite.
Son second livre, « Le sang des Belasko » avait aussi démontré qu’elle savait mettre le suspens un cran au-dessus en offrant un huit-clos implacable.
Par son dernier, « Délivre-nous du mal », on revient au modèle de l’investigation policière sur une série de meurtres et je n’ai aucun grief à formuler car j’ai adoré et dévoré ce livre !
En premier lieu, l’auteure débute avec non pas un mais des prologues mystérieux. C’est assez rare pour le souligner. Ensuite, par des chapitres assez courts, le rythme de croisière est vite atteint et il se déroule sur les chapeaux de roue.
Ensuite, quand vous approchez du final et que les éléments s’emboîtent doucement, vous ne pouvez vous empêcher d’essayer de faire durer le plaisir au maximum.
Depuis son premier thriller qui se déroulait dans le milieu de l’art, Chrystel Duchamp appose une petite touche personnelle de cet amour pour l’art. J’apprécie beaucoup cet apport qui en fait sa signature respective.
Le machiavélisme de l’intrigue fera que vous serez absolument scotchée à sa lecture. C’est à la fois palpitant et haletant par le suspens grandissant crescendo. Je vous recommande vivement ce thriller plus que réussi!
Je remercie les Editions de L’Archipel pour leur confiance et Chrystel Duchamp, pour la gentille dédicace.
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