Ayant reçu « D’une mort lente » d’Emelie Schepp, grâce à BePolar.fr et à la maison d’édition, Harper Collins, j’allais m’y plonger quand je fus soudainement freinée dans ma course par une amie qui me dit : « As-tu déjà lu les deux premiers tomes de la série? ». Je lui répondis un unique et bête: « Euh…? ». Elle revint à la charge : « Malheureuse! C’est quasi une trilogie! Tu ne peux pas commencer par le troisième volet quand même! ». C’est ainsi que je me suis lancée dans la série Jana Berzelius grâce aux bons conseils avisés de cette bonne amie (merci à elle, qui se reconnaîtra;)!
Et en effet, je suis vraiment satisfaite d’avoir débuter par les prémisses de l’histoire de cette procureure car ce premier livre d’Emelie Schepp traite en grande partie de l’histoire personnelle de Jana et je présume que l’auteure a voulu y définir les bases de son héroïne principale avant de l’approfondir dans les suivants.
Beaucoup de noms et prénoms à rallonge et bien entendu à consonance nordique n’auront pas eu raison de moi car j’ai voulu persévérer tant cette histoire m’a plue. Le meurtre d’un haut responsable de l’Immigration n’est qu’un iota de l’histoire globale. Les éléments du puzzle ne se mettront en place qu’avec parcimonie faisant que le lecteur se retrouve happé par le récit et ne souhaite pas arrêter là.
Ça aurait été vraiment dommage de ne pas commencer à la source du personnage et de gâcher un aussi bon livre en occultant les précédents. Je me lance directement dans la lecture des deux suivants et vous dirai si la lecture dans l’ordre est utile ou pas. Pour ma part, le premier tome est de très bonnes augures puisque j’ai vraiment hâte de retourner en Suède dans cet atmosphère si particulière qu’Emelie Schepp a su distiller par une écriture maniant très bien le suspens.